Agriculture : le SIETTA vise à attirer des investisseurs et à accroître la valeur ajoutée de la filière anacarde, selon le ministre d'État Kobenan kouassi Adjoumani.

L’organisation de la 4ème édition du Salon international des Équipements de la Transformation de l’Anacarde (SIETTA), prévue du 6 au 8 avril 2023, vise à attirer des investisseurs et à accroître la valeur ajoutée de la filière, a indiqué le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.

Il a donné cette information à l’occasion de la 59ème édition du Salon international de l’Agriculture à Paris (SIA), le dimanche 26 février 2023.

« Le SIETTA vise à attirer des investisseurs dans cette filière, surtout que les conditions sont réunies avec la mise en place des zones agro-industrielles dans les différentes régions de productions notamment, dans le Gontougo, le Poro et le Béré », a souligné Kobenan Kouassi Adjoumani.

Selon le ministre d’État, avec la création de zones industrielles dans toutes les zones productrices, l’objectif du gouvernement est de transformer 50% de la production locale, à l’horizon 2025. Et de révéler qu’avant l’arrivée du Président Alassane Ouattara à la magistrature suprême, « la Côte d’Ivoire transformait à 42 000 tonnes de produit contre 237 000 Tonnes aujourd'hui. Le SIETTA vient pour accélérer cette politique de transformation des produits agricoles voulue par le gouvernement ».

Quant au directeur général adjoint du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Mamadou Berthé, il a présenté les performances de la filière anacarde en Côte d’Ivoire et dressé le bilan des précédentes éditions du SIETTA. Selon lui, la transformation locale de l’anacarde est créatrice de richesse, d’emplois et de lutte contre la pauvreté.

Initié en 2014 avec la volonté du gouvernement de transformer la production locale, le SIETTA est une plateforme d’exposition, de démonstration, de vente, d’innovation en matière de transformation et d’échanges entre professionnels du secteur de l'anacarde.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire est le premier pays exportateur de noix brutes de cajou, avec plus de 800 000 tonnes d’amande.