Le mouvement Aicha Trembler qui fait sensation sur les réseaux sociaux en Afrique depuis quelques jours, propulse une jeune femme au centre de l’attention après une vidéo la montrant en train de danser sur les atalaku d’un DJ.
Cependant, cette attention médiatique a suscité des critiques, notamment de la part de Ras Billy, une personnalité publique respectée, qui a qualifié la situation de « honte pour l’Afrique ».
Cet article explore les points de vue de Ras Billy sur cette affaire et les implications pour la représentation de la jeunesse africaine dans les médias.
L’ascension fulgurante d’Aicha Trembler
Aicha Trembler est devenue un phénomène sur les médias sociaux après la diffusion d’une vidéo la montrant en train de danser sur les atalaku d’un DJ.
Sa popularité a rapidement grimpé, la propulsant sous les feux de la rampe et lui permettant de faire le tour des plateaux de télévision. Cependant, cette soudaine célébrité a suscité des critiques, notamment de la part de Ras Billy, qui estime que cette attention médiatique est disproportionnée.
La critique de Ras Billy
Ras Billy a exprimé son mécontentement face à l’attention médiatique accordée à Aicha Trembler. Selon lui, bien que donner de la visibilité à la jeune femme soit une belle initiative, l’inviter sur des plateaux de télévision est excessif.
Il estime que cette attention devrait plutôt être accordée aux élèves brillants, aux jeunes inventeurs et aux entrepreneurs vaillants qui travaillent jour et nuit pour valoriser l’Afrique. Pour lui, cette situation est une honte pour l’Afrique toute entière et une insulte pour ces jeunes travailleurs acharnés.
« Je dis merci à tous pour cette grande visibilité accordé à cette jeune sœur Aïcha trembler, mais la recevoir sur des chaînes de télévision (Ivoiriennes/Africaines) sans toutefois recevoir en premier les élèves les plus brillants de leurs promotions, les jeunes inventeurs, les jeunes entrepreneurs vaillants, capables d’influencer positivement la jeunesse (Ivoiriennes/africaine) serait une honte pour l’Afrique toute entière et une insulte pour ces jeunes guerriers qui travaillent jour et nuit afin de valoriser la (côte d’ivoire et l’Afrique) », a l’artiste ivoirien.
Pendant ce temps, plusieurs célébrités africaines comme Grand P ont rejoint le challenge.
La réaction de Ras Billy soulève des questions sur l’impact de ces phénomènes médiatiques sur la représentation de la jeunesse africaine.
Alors que certains peuvent voir en Aicha un exemple de réussite instantanée, d’autres, comme Ras Billy, craignent que cela ne détourne l’attention des véritables modèles pour la jeunesse, à savoir les jeunes travailleurs acharnés qui contribuent à la société.
Il est essentiel que les médias africains reconnaissent et valorisent ces jeunes, tout en offrant un divertissement léger.
L’équilibre est la clé pour une représentation médiatique qui inspire et motive la jeunesse africaine à atteindre son plein potentiel.
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