Alpha Blondy: » je n’ai jamais traité Gbagbo de malade mental », et pourtant…

Alpha Blondy qui affirme n’avoir jamais dit que Laurent Gbagbo est « un malade mental ». C’est la nouvelle sortie de Jagger qui fait sensation sur les réseaux sociaux depuis quelques heures.

 Partisans et critiques de l’artiste s’affrontent sur la sincérité de son propos, 9 ans après volé dans les ailes de Laurent Gbagbo emprisonné à la Cour Pénale Internationale. Le 1 avril 2013, Alpha Blondy avait déclaré: « Je demande aux psychiatres de suivre Gbagbo. On ne va pas encore condamner un malade mental ». Mais aujourd’hui, il déclare autre chose.

« J’ai été accusé d’avoir traité le président Laurent Gbagbo de « malade mental ». Jamais je ne pourrai me permettre de traiter le président Laurent Gbagbo de malade mental. Une personne qui m’a invité à sa table, jamais. Non, je peux pas me réjouir de la souffrance du président Laurent Gbagbo. Oui, je n’ai jamais traité le président Laurent Gbagbo de malade mental », se défend Alpha Blondy, cité par plusieurs sources sur les réseaux sociaux dont Média Prime Mag.

Mais qu’a donc voulu dire Alpha Blondy, puisque la vidéo de son propos qui a choqué les partisans de Gbagbo existe et a même été ressortie pour le contredire ? « J’ai juste voulu dire que tout ce qu’il a traversé, pourrait le traumatiser. Golf hôtel, prison au Nord, La Haye. il y a de quoi être traumatisé. J’ai été trop bien éduqué pour me moquer d’un homme affligé. On ne tire pas sur un homme à terre« , explique le reggae-man le plus célèbre de Côte d’Ivoire.

Mais ce retournement de situation est trop gros pour être passé sous silence et Alpha Blondy le sait. L’artiste fait donc amende honorable, si jamais son propos a été perçu comme lui ne l’entendait pas. « Je me prononce sur des sujets que je ne maitrise pas peut-être. Donc, si j’ai eu à blesser certaines sensibilités, je m’en excuse. Je ne maitrise que la musique. Je n’ai jamais voulu que le président Laurent Gbagbo soit condamné et même jugé. À travers mes propos, c’est une perche que je tendais à ces avocats.« , plaide Alpha Blondy.