La plupart des étals, abris, magasins sont inaccessibles par certains propriétaires constatant les dégâts et voulant sauver ce qui pouvait l’être. Malheureusement, le niveau des eaux présente un danger.
« Je voudrais ouvrir le magasin pour voir si ma marchandise n’est pas en train de nager dedans », se lamente Dame Ahou Sophie qui affirme détenir un magasin de fruits et légumes au sein du marché côté bas-fond marécageux.
Même tristesse et désolation qui se lisaient sur les visages d’autres commerçants qui se lamentaient. « Je suis foutu. Si l’eau est montée sur les étagères, mes pagnes seront carrément mouillés et bienvenu aux dégâts », lance Karidia Koné, détentrice d’un petit magasin de pagnes et de produits cosmétiques.
En somme, plusieurs magasins sont sous les eaux et après l’assèchement de ces eaux, beaucoup de commerçants verront leurs marchandises endommagées. Car, à voir de loin, l’on se dirait qu’un fleuve un sorti de son lit pour engloutir un village.
Cet état de fait, est déploré par certains commerçants qui accusent le maire Issouf Doumbia. Selon eux, le sachant bien, il les a délocalisés sur ce bas-fond qui n’a pas été aménagé comme il se devait avant de les recaser.
Faut-il le noter, ce site de recasement des commerçants de Bingerville situé au quartier Savane devenu donc le nouveau marché, est très marécageux. Cet endroit connu par les habitants de ce secteur a été décrié quand il avait il avait été choisi pour abriter le marché provisoire.
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