Victime d’une énième séquestration, la fille du président Paul Biya crie au secours.
Depuis quelques jours, Brenda Biya est au cœur d’un nouveau scandale. La fille du chef d’État camerounais est séquestrée dans une chambre d’hôtel à Genève.
Dans une vidéo devenue virale, la jeune femme décrit l’enfer dans lequel est vit. « Je n’ai pas le droit de sortir d’un hôtel pour aller aux urgences. Moi je suis séquestrée dans un hôtel. Ils font ça à leurs autres dossiers ?… Des gardes du corps essaient de me menacer, de me maîtriser tout ça parce que je veux aller aux urgences. »
Dépassée par cette situation, elle crie à l’aide. « Je dois mourir avant que quelqu’un ne fasse quelque chose. La dictature c’est partout, même à Genève. Je ne sais pas combien de millions ou de milliards on leur a donné pour laisser quelqu’un crever. J’ai failli mourir dans cet hôtel en faisant une crise d’asthme. »
Dans une série de messages sur sa page Instagram, Brenda Biya s’indigne du traitement que lui infligent ses parents.
« Merci, maman et papa. Vous n’allez plus jamais entendre parler de moi. Je me fiche de mourir ici. Je ne vous aime plus. Vous utilisez votre pouvoir pour abuser… de moi
Si vous pouvez me traiter comme vous traitez n’importe quel Camerounais ordinaire et anglophone, je m’en fiche… Vous pouvez tous m’oublier…
Je n’ai plus de parents. Depuis le début, ils sont absents. Ils ne m’ont jamais élevé, ne m’ont jamais donné l’amour qu’un enfant mérite. »
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