Le Fonds saoudien de développement contribue à son financement à hauteur de 22,72 millions de dollars (soit un peu plus de 14,6 milliards de FCFA), un prêt de développement à des conditions libérales.
D’un coût d’environ 80 milliards de FCFA, les contributions pour la construction de ce Chu sont répartis entre le Fonds saoudien de développement, la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique et l’État de Côte d’Ivoire.
Selon le Premier ministre, ce sont près de 53 milliards de FCFA qui sont prévus pour la construction à proprement parler, hors équipements.
Le Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (Badea), Dr. Sidi Ould Al-Tah, et Son Excellence Monsieur ABDULLAH BIN HAMAD ALSOBAIEE, Ambassadeur du Royaume de l'Arabie Saoudite près la République de Côte d'Ivoire.
Le chef de la délégation du fonds saoudien, Yasser Al-Otaibi s’est dit heureux de participer à cette pose de la première pierre « d'un projet vital dans le secteur de la santé ».
Pour lui, il s’agit d’un projet qui contribue à l’atteinte des objectifs de développement du secteur de la santé en Côte d'Ivoire. A l’en croire, le projet du Chu d’Abobo va soutenir et accroitre la capacité opérationnelle des établissements de santé. Et permettra d’améliorer le niveau des services de santé de base à Abidjan.
A propos des caractéristiques du Chu d’Abobo, le Premier ministre a d’abord indiqué que ce Centre incarnera ce que la Côte d’Ivoire sait faire de mieux en termes de santé.
« Outre le pôle Mère-Enfant, le Chu d’Abobo disposera de 5 autres pôles : le Pôle Tête et cou ; le Pôle Ostéo-articulaire ; le Pôle Abdomen ; le Pôle Médecine général et le Pôle infectieux », a affirmé le Premier ministre Patrick Achi. Et d’ajouter que ce futur Chu viendra ainsi renforcer le dispositif hospitalier universitaire d’Abidjan, aux côtés de ceux de Cocody, Yopougon et Treichville.
Poursuivant, il a souligné que la Côte d’Ivoire entend ainsi s’installer au niveau des plus grands centres hospitaliers universitaires africains et mondiaux. Avec, a-t-il précisé, comme caractéristiques clés : un rôle stratégique sur l’enseignement et la formation, la recherche clinique pour le développement de soins de qualité et même les interventions les plus pointues qui soient, celles des transplantations d’organes.
C’est le lieu de rappeler que le Fonds saoudien du développement a fourni à la Côte d'Ivoire depuis 2005, sept (7) projets de développement, à travers des prêts de développement bonifiés d'une valeur de plus de 104,65 millions de dollars. Et ce, dans les secteurs du transport, de l'éducation, de la santé, du logement et du développement urbain.
Aussi le Royaume, par le biais du Fonds, a-t-il accordé une subvention de (6) millions de dollars, pour mettre en œuvre le programme saoudien de forage de puits et de développement rural en Afrique. Il s’agit de la cinquième phase, car le programme est encore au stade de préparation pour sa mise en œuvre.
Pour les différents investissements dont la Côte d'Ivoire bénéficie de la part du Fonds saoudien, les autorités ivoiriennes ont exprimé leur reconnaissance au serviteur des deux saintes mosquées, Sa majesté Salman Bin Abdul Aziz AL-SAUD, Roi d’Arabie Saoudite, et à Son Altesse Royale, Mohammed Bin Salman Bin Abdelaziz AL-SAUD, Prince Héritier et Vice-Président du Conseil des Ministres.
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