Cette démarche avait pour dessein de contribuer à changer la perception et les préjugés concernant le leadership des filles et des enfants en général au sein des communautés. Ekassi Paule Stéphanie, conseillère en égalité et genre au bureau pays de "Save The Children" à Abidjan, a souligné que cette activité coïncidait avec la Journée internationale de la fille, qui s'est déroulée le 11 octobre précédent.
Elle a précisé que "Save The Children" a profité de cette journée pour démontrer que les filles sont capables de prendre des décisions, pourvu qu'on leur offre des opportunités et un environnement favorable pour défendre leurs droits. Dans le cadre de l'initiative "Girls Take Overs", l'organisation a collaboré avec les jeunes filles pour renforcer leurs compétences et les a encouragées à transmettre ce message au ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant.
Koné Ria, la représentante du ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, a ajouté que l'objectif de cette activité était d'inspirer les filles à devenir plus indépendantes et à contribuer aux responsabilités familiales, soulignant l'importance de l'autonomie des femmes.
La porte-parole des ambassadrices de "Dreams", Edo Aminata Rachelle, a estimé que cette initiative mettait en valeur la jeune fille et le leadership féminin, soulignant que cela démontrait leur potentiel en tant que jeunes filles autonomes capables de contribuer à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent. Edo, âgée de 17 ans et en première année d'études dans la filière Mine, Géologie et Pétrole, a ajouté que cette activité avait été conclue par une lettre ouverte rédigée par les jeunes filles ambassadrices de l'initiative Dreams, adressée au ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, aux organisations internationales, aux parents et à la société civile.
Cette lettre contenait dix recommandations visant à promouvoir le bien-être des jeunes filles et des femmes, notamment la sensibilisation des communautés sur les droits des filles dans tous les domaines, la mise en place de centres d'alphabétisation gratuits accessibles à toutes les filles, le financement de programmes de leadership dans divers domaines spécifiques pour les filles, et l'information des filles sur les violences perpétrées à leur encontre via les médias, entre autres mesures.
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