Désormais, se dresse fièrement à Kongonoua (qui signifie en langue baoulé, au bord du fleuve Kongo), la Mosquée As-Salam ou Mosquée de la paix, flambant neuve et d’une capacité de 300 places assises à l'intérieur, bâtie sur un terrain d’une superficie de 2400 m2, a constaté un journaliste de l’agence de presse Top News Africa, sur place.
Don de la Fondation Réveil des Cœurs, cet édifice pour la promotion de la paix et des valeurs de l’islam a été remis officiellement aux bénéficiaires au cours d’une cérémonie aux allures festives, en présence des autorités administratives, coutumières et religieuses de la région du N’Zi (Dimbokro).
En plus de la mosquée, un forage d’eau d’une capacité de 5000 litres a été également offert par la Fondation Réveil des Cœurs à Kongonouan, un village électrifié, mais qui ne dispose pas encore d'eau courante.
« Cet espace de puisage d’eau unique est une initiative de partage qui renforcera l’entraide au sein de la population », a déclaré Ismaël Diabagaté, chef de projet de la Fondation Réveil des Cœurs, lors de la cérémonie.
Des travaux de la mosquée à la construction du forage en passant par les travaux des toilettes et la finition des logements des instituteurs, les dons en vivres et non vivres, l’organisation des missions et de la cérémonie de remise des infrastructures, la Fondation a investi plus de 71 millions FCFA.
Depuis plus de 60 ans, Kongonouan attendait sa première mosquée...
Depuis plus de 60 ans, Kongonouan attendait sa première mosquée...
« Ce jour sera marqué à jamais dans nos esprits et dans les annales de Kongonouan. Depuis plus de 60 ans, nous attendons cette première mosquée. Aujourd’hui c’est chose faite. Nous remercions Allah, le Seigneur qui est passé par la Fondation pour nous apporter cette lumière et le développement», s’est félicité Konan Kouadio, un fils de la localité, faisant référence notamment aux églises (catholique et CMA) du village qui ont été construites avant les années 1960.
Assis autour d'une table dressée après la cérémonie, il attendait patiemment son plat après avoir siroté une bouteille de 330 millilitres de jus de gingembre, communément appelé « gnanmancoudji » en malinké, une langue très parlée en Côte d'Ivoire.
« Dans notre département (ndlr Bocanda), nous sommes l'un des rares villages qui n'avait pas de mosquée depuis les indépendances », s'est souvenu M. Kouadio, la soixantaine révolue, lançant à son voisin de droite, quelques mots en langue locale, le baoulé.
Assis autour d'une table dressée après la cérémonie, il attendait patiemment son plat après avoir siroté une bouteille de 330 millilitres de jus de gingembre, communément appelé « gnanmancoudji » en malinké, une langue très parlée en Côte d'Ivoire.
« Dans notre département (ndlr Bocanda), nous sommes l'un des rares villages qui n'avait pas de mosquée depuis les indépendances », s'est souvenu M. Kouadio, la soixantaine révolue, lançant à son voisin de droite, quelques mots en langue locale, le baoulé.
Echarpe grise au cou avec une barbe blanche touffue et soigneusement peignée, ce fidèle musulman visiblement heureux, a soutenu que « cette mosquée appartient également aux villages environnants tels que Agbanan Yaokro et Etienkro qui viendront y faire la prière de vendredi », car, ces villages ne disposent pas de mosquée de vendredi.
« Mon village n'est pas très loin d'ici. Nous avons une mosquée de vendredi. Mais pour encourager nos frères de Kongonouan, et pour la solidarité, nous viendrons souvent prier ici les vendredis», a renchéri son voisin, vêtu en boubou pagne et coiffé d'un chapeau coloré, égrenant son chapelet noir.
« Mon village n'est pas très loin d'ici. Nous avons une mosquée de vendredi. Mais pour encourager nos frères de Kongonouan, et pour la solidarité, nous viendrons souvent prier ici les vendredis», a renchéri son voisin, vêtu en boubou pagne et coiffé d'un chapeau coloré, égrenant son chapelet noir.
Les travaux de ces infrastructures, entrepris en février 2024 à l'effet de répondre à un besoin crucial pour cette région, où l’accès à l’eau potable représente un défi majeur, se sont achevés dix mois plus tard.
Un forage gratuit pour tous les habitants de Kongonouan sans distinction d'ethnie ni de religion
Un forage gratuit pour tous les habitants de Kongonouan sans distinction d'ethnie ni de religion
« Le forage est destiné à tout le village. Les musulmans et les non musulmans doivent pouvoir venir tous puiser de l’eau ici gratuitement », a insisté le président de la Fondation Réveil des Cœurs, El Hadj Fousséni Diabaté, lors du dévoilement de la plaque d'inauguration de ce forage qui « vise à lutter contre les maladies hydriques fréquentes dans les zones rurales ».
Outre la mosquée, l’ouvrage comprend un bureau pour l’imam, un local technique à usage multiple, une salle d’eau moderne, des toilettes séparées pour hommes et femmes, ainsi qu’un espace d’ablution respectant les normes d’hygiène.
C’est avec une vive émotion que le chef du village, Nanan Edouard Kouakou à travers son porte-parole a adressé ses remerciements à la Fondation, souhaitant que Kongonouan en fasse un instrument de paix, de cohésion et de développement.
Par ailleurs, la Fondation a offert des vivres et des non vivres d’une valeur de 4 242 000 FCFA pour toutes les composantes du village (chefferie, religieux, femmes et jeunes).
Cette ouverture officielle de la mosquée a été marquée par la prière de vendredi officiée par l’imam Ibrahim Konan. Dans son sermon, il a mis l’accent sur les principales fonctions d’une mosquée.
Auparavant, Ismaïl Konan Kouassi Yassine, a été intronisé en qualité d’imam de cette première mosquée de Kongonouan où cinq personnes ont été converties à l’Islam, à la faveur de cette cérémonie. Le choix d'un imam baoulé facilitera la transmission et l'appropriation du message de paix, d'unicité divine et d'exemplarité comportementale de l'Islam.
Auparavant, Ismaïl Konan Kouassi Yassine, a été intronisé en qualité d’imam de cette première mosquée de Kongonouan où cinq personnes ont été converties à l’Islam, à la faveur de cette cérémonie. Le choix d'un imam baoulé facilitera la transmission et l'appropriation du message de paix, d'unicité divine et d'exemplarité comportementale de l'Islam.
La Fondation Réveil des Cœurs a également entrepris l’ouverture de la voie principale du village et la rénovation des logements des enseignants, un geste visant à promouvoir le développement local et à favoriser un climat de paix.
El Hadj Fousséni Diabaté a remercié les nombreux contributeurs et partenaires de la Fondation, qui ont permis la concrétisation de cette réalisation sans recours aux fonds publics.
C’est la deuxième mosquée que la Fondation Réveil des Cœurs offre dans la région du N’Zi, après la mosquée d'Assié-Koumassi, inaugurée le samedi 11 mars 2023.
C’est la deuxième mosquée que la Fondation Réveil des Cœurs offre dans la région du N’Zi, après la mosquée d'Assié-Koumassi, inaugurée le samedi 11 mars 2023.
Fondée en 2013 à Abidjan, la Fondation Réveil des Cœurs est une organisation islamique de développement social engagée dans des initiatives communautaires, socio-éducatives et humanitaires.
Sous le leadership de son président, El Hadj Fousséni Diabaté, elle s’efforce de soutenir les populations vulnérables, en particulier dans les zones rurales.
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