Les acteurs du comité de gestion du bassin du fleuve Mano ont renforcé leurs capacités sur le leadership et le financement durable, du lundi 11 octobre au mercredi 14 octobre 2021 à Guiglo, lors d’un atelier de formation initié à leur intention, en vue de les outiller pour leur permettre de mettre en œuvre des mécanismes de mobilisation de partenaires et des ressources financières pour sauvegarder les richesses de l’écosystème de ce bassin.
Trois jours durant, les membres du comité de gestion composé d’agents forestiers, de leaders d’opinion, de responsables d’organisations de la société civile et d’ONGs ont été formés et mis en mission pour assurer cette sauvegarde. Et ce, en apportant des réponses opérationnelles au comité de gestion.
Les questions de la protection, de la production et de la gestion de l’eau potable, à travers les bassins des fleuves transfrontaliers du Cavally et du Nuon, en partage entre la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, sont au menu de cet atelier initié par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Une union qui se préoccupe de ces questions vitales pour les populations ayant en partage le bassin du fleuve Mano.
Pour ce faire, l’UICN avait, à travers le projet Bulding River Dialogue and Gouvernance (BRIDGE), en son temps, facilité la mise sur pied de plusieurs plateformes nationales et des comités transfrontaliers du bassin du fleuve Mano, au niveau notamment de la Côte d’Ivoire, et singulièrement dans la région du Cavally (Ouest du pays).
L’objectif de la mise sur pied de comités de gestion du bassin Cavally-Nuon, le 27 juillet 2020, à travers le projet “Conservation des écosystèmes et gestion des ressources en eau internationale de l’Union du fleuve Mano” visait à soutenir les membres de comité pour asseoir une stratégie de développement organisationnel répondant à leurs besoins par la mobilisation des ressources. Et ce, en vue d’assurer le fonctionnement, la visibilité et la mise en œuvre d’activités qui permettent de protéger la violation, la pollution et la destruction de l’écosystème en question, notamment ses cours d’eau.
Le fleuve Mano est long de 320 km, quand son bassin s’étend sur 8250 km².
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