Une campagne de plaidoyer des acteurs communautaires pour l’application effective des lois et reformes juridiques protégeant la femme et la jeune fille contre les Violences basées sur le genre (VBG) se déroule à Bondoukou, depuis mardi 2 novembre 2022.
Cette campagne entend mobiliser les autorités locales et des décideurs communautaires pour la promotion et le respect des textes juridiques existants. Et ce, à l’initiative de l’équipe juridique du projet Autonomisation des femmes et le dividende démographique dans le Sahel (SWEDD-CI), selon une note transmise à l’AIP.
Elle entend promouvoir l’application effective et intégrale des textes de loi sur la répression des VBG dans les localités de la région du Gontougo au vu de l’influence et la position sociale de ces autorités locales et décideurs communautaires en tant des cibles prioritaires dans la stratégie de changement de comportement.
L’équipe juridique compte, également , saisir l’occasion de cette activité pour mobiliser les décideurs et autres acteurs de la société civile autour de la question de la santé sexuelle et de la reproduction et particulièrement du projet de loi Santé de la reproduction (SR) qui n’est toujours pas encore adopté, ajoute la note.
Durant deux jours, des diffusions de messages clés traduits en langues locales sur les antennes des radios locales, sur les réseaux sociaux et sur des supports physiques de communication sont en cours.
Des panels portent, notamment, sur le SWEDD, une opportunité réelle pour l’autonomisation économique et sociale de la Femme et de l’adolescente, les avancées et reformes juridiques adoptées dans la protection des femmes et des adolescentes contre le mariage précoce, l’excision et les grossesses en milieu scolaire et les VBG.
La responsabilité des décideurs et dépositaires de pouvoir dans la pression juridique sur les auteurs et complices de pratiques néfastes à la Santé de la reproduction, notamment l’excision, le viol, les violences physiques, les inégalités basées sur le genre et les mariages précoces ou forcés sera abordé, également, lors de ces assises qui prennent fin, mercredi 3 novembre 2022.
Ce séminaire, qui réunit près de 70 participants, est soutenu par la Banque mondiale en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) sous la supervision du ministère de la solidarité et de la lutte conte la pauvreté.
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