L’entreprise multinationale Cargill s’engage à contribuer à la conservation des forêts existantes, à la restauration des terres dégradées et à la promotion du développement durable de la cacaoculture.
Cet engagement a été acté, vendredi 8 avril 2022, à Abidjan, par un protocole d’accord pour la conservation et la restauration de la forêt classée de Dassioko, dans le département de Fresco. Le protocole assure également la promotion du développement durable de la cacaoculture dans les zones riveraines de cette forêt.
L’acte qui confirme l’engagement de Cargill auprès du Ministère des Eaux et Forêts (MINEF) pour la mise en œuvre de la politique forestière nationale, en respect des engagements de l’entreprise, s’inscrit également dans la lignée des différents programmes mis en œuvre pour le cadre la mise en œuvre de l’Initiative Cacao et Forêts en matière de cartographie, exploitation, agroforesterie et conservation.
Ce protocole permet à la multinationale de continuer de travailler en étroite collaboration avec le MINEF pour la mise en œuvre du Plan d’aménagement forestier qui comprend un plan de développement communautaire pour les personnes vivant à proximité de la forêt classée de Dassioko.
D’autres activités en lien avec le suivi numérique des fèves et les solutions de surveillance par satellite seront utilisées pour identifier et prévenir les risques de déforestation, selon le contrat.
Les agriculteurs jouent un rôle essentiel dans la protection des terres pour les générations futures, et en bénéficient pour leur subsistance. Ce programme s’appuiera sur les programmes existants pour permettre aux agriculteurs de prospérer grâce à une production durable de cacao.
« Le partenariat avec le MINEF va accélérer nos efforts communs pour éliminer la déforestation liée au cacao. Il complète le travail que nous effectuons dans le cadre de l’initiative Cacao et Forêts et contribue à la stratégie forestière nationale de la Côte d’Ivoire », a commenté le directeur général de Cargill en Afrique de l’ouest, Lionel Soulard.
« Cargill s’engage à travailler sur des solutions pour soutenir les moyens de subsistance des producteurs de cacao, tout en protégeant les forêts », a-t-il encore pointé.
Les forêts sont essentielles pour atténuer les effets du changement climatique, tout en offrant des bénéfices importants pour le sol, l’eau et la biodiversité. La déforestation est une cause majeure des émissions de gaz à effet de serre dans la chaîne d’approvisionnement du cacao et du chocolat. La protection des forêts contre la conversion en terres agricoles contribue donc à réduire l’empreinte de gaz à effet de serre du cacao en Côte d’Ivoire.
“Le partenariat avec Cargill est important pour la stratégie forestière nationale”, a admis le ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi.
« Ce n’est qu’en travaillant ensemble avec les différentes parties prenantes que nous pourrons parvenir à un développement harmonieux et durable de nos écosystèmes forestiers tout en développant davantage la cacaoculture durable, qui est l’une des agro-industries les plus importantes pour le pays », a-t-il développé.
La forêt classée de Dassioko abrite la dernière forêt tropicale côtière du pays. Elle constitue un refuge pour les derniers éléphants sauvages de la région. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’engagement de Cargill à transformer l’industrie du cacao et à atteindre zéro déforestation dans sa chaîne d’approvisionnement en cacao d’ici 2030.
Elle constitue un élément central de sa stratégie pour lutter contre la déforestation et prolongera son engagement pour restaurer d’autres forêts classées dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de préservation et de réhabilitation des forêts classées.
Cargill emploie 155 000 agents dans 70 pays, pour « nourrir le monde en toute sécurité, de manière responsable et durable », selon son slogan.
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