Côte d’Ivoire / Des coordinations de la CSCI formées sur les dangers des changements climatiques

Le projet BENKADI a organisé un atelier de formation des formateurs des coordinations régionales de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) sur les mécanismes de suivi et d’accompagnement des initiatives locales liées aux changements climatiques et à la prévention des conflits communautaires, samedi 28 mai 2022, à Duékoué.

Cette formation avait pour thème, «Plaidoyer pour l’amélioration des politiques publiques sur le changement climatique en vue de l’atténuation et l’adaptation aux effets de l’érosion côtière et de la dégradation des aires protégées en Côte d’Ivoire ».

Quatre modules ont articulé cette séance à savoir, «Les origines, défis et perspectives des changements pour BENKADI », la «Prise en compte du genre et inclusion dans la mise en œuvre des activités », les «Techniques de suivi et d’encadrement d’initiatives liées aux changements climatiques, et les «Techniques de prévention des conflits communautaires».

Selon le formateur du jour, Dr William Appoh Kouassi, expert en développement des capacité dans le cadre du projet BENKADI qui a une durée de cinq ans, il sera implémenté dans 15 régions de la Côte d’Ivoire, dont cinq côtières et 10 régions de l’hinterland, riveraines des Parcs nationaux retenus, dans le cadre de ce projet.

Pour Dr Appoh, le projet a prévu des partenaires de mise en œuvre pour le déploiement de ses activités, qui sont les coordinations régionales présentes dans chaque région du pays. «Il s’agit de permettre aux coordinations d’avoir la capacité de suivre les activités qui seront menées en région dans les 45 différents localités», a-t-il insisté.

La CSCI, créée en 2005, est une faîtière d’organisations apolitiques dont l’objectif général est d’influencer les processus politique, économique et social pour le bien-être des populations résidant en Côte d’Ivoire. Elle est en collaboration avec trois plateformes d’ONG du Bénin, du Mali et du Burkina Faso.

Le programme BENKADI, financé par le ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, vise à améliorer la résilience des groupes vulnérables aux conséquences des changements climatiques, particulièrement, les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap. Le nom BENKADI signifie en langue Bambara ”L’entente, l’union fait la force ou travailler ensemble dans la même direction”.