Des directeurs et secrétaires généraux d’organisations membres de la Chambre consulaire régionale de l’Union monétaire Ouest africaine (CCR-UEMOA) participent à Abidjan, à un séminaire de formation et de sensibilisation sur la Zone de libre échange africaine (ZLECAf), pour leur permettre de maximiser les profits de cette initiative.
Ce séminaire d’information, le 9ème du genre, se tient du mardi 6 au jeudi 8 septembre 2022 à l’initiative de la CCR-UEMOA, en partenariat avec le bureau régional Afrique de l’Ouest du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec le secrétariat général de la ZLECAf. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions 2022 de la CCR-UEMOA.
Pour le président de la Chambre de commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, Faman Touré, ce séminaire est une occasion pour le secteur privé de l’UEMOA, à travers la CCR-UEMOA, de discuter et de s’approprier les opportunités de la ZLECAf.
“Il s’agira, à travers des échanges francs et constructifs, de bien cerner cet outil, d’en comprendre les implications afin de préparer la zone UEMOA de manière optimale à tirer profit du marché de plus d’1,2 milliards de consommateurs qui se dessine”, a ajouté Faman Touré.
Afin d’exploiter les opportunités de la ZLECAf, le secteur privé en tant que “pierre angulaire” de cette Zone de libre-échange doit pouvoir bien saisir les contours de l’accord et comprendre les conditions de production et d’échanges conférant les préférences tarifaires entre autres, a justifié l’émissaire de la représentante résidente du PNUD, Becaye Diarra.
Cette tribune d’échanges et de partage d’expériences permettra aussi aux participants de faire connaissance avec les évolutions de la mise en œuvre de la ZLECAf, ses outils et instruments opérationnels. Elle permettra en outre de présenter le système panafricain de paiement et de règlement, le mécanisme de modification, de suivi et d’élimination des obstacles non tarifaires au commerce, le fonds d’ajustements de l’accord conçus pour faciliter le commerce intra-africain, a expliqué le président de la CCR-UEMOA, Daouda Coulibaly.
Selon la Banque mondiale, la ZLECAf pourrait permettre aux pays africains de faire sortir de l’extrême pauvreté 30 millions d’habitants et d’accroître le revenu de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour. Sur les 450 milliards de dollars de gains potentiels, environ 300 milliards proviendraient des mesures de facilitation du commerce visant à lever les freins bureaucratiques et à simplifier les procédures douanières.
La mise en œuvre de la ZLECAf permettra de mener à bien les réformes de fond nécessaires pour stimuler la croissance à long terme dans les pays africains. Si elle est pleinement mise en œuvre, la ZLECAf permettra de réorganiser les marchés et les économies de la région et de stimuler la production dans les secteurs des services, de l’industrie manufacturière et des ressources naturelles.
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