L’amicale des dynamiques institutrices de la circonscription d’Aboisso (ADICA) a sollicité plus de sécurité pour les institutrices dans leurs zones de fonction à l’issue d’une procession lors de la célébration de la journée internationale des droits de la femme à Aboisso.
Ces institutrices, par la voix de leur présidente, Mme Kapieu Marcelle Taki, ont déploré les agressions dont certaines d’entre elles ont été victimes dans les localités où elles sont en fonction. Elle ont évoqué l’exemple de l’institutrice victime de cambriolage et de viol dans la direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation de Bondoukou en octobre 2021.
« Nous avons le droit d’être protégées contre le viol et toutes les violences qui nous sont faites » a-t-elle déclaré.
Le préfet de région, préfet du département d’Aboisso , Coulibaly Gando a rassuré ces institutrices de la détermination de l’Etat à les protéger et à faire subir la rigueur de la loi à tous ceux qui les agressent à l’instar de l’auteur du viol de Bondoukou qui a été mis aux arrêts.
Parties de l’inspection primaire d’Aboisso, ces femmes de l’ADICA ont fait des escales à la direction régionale du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, à la direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation à la mairie, à la préfecture, à la justice avant de se rassembler à l’appâtâmes Brou Gustave pour une conférence sur « les droits de la femmes ».
La journée internationale des droits de la femme est célébrée le 08 mars de chaque année. Elle tire son origine d’une manifestation pour le droit de vote des femmes organisée par le Comité national de la femme du Parti socialiste américain note-on.
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