Les chefs et les présidents de jeunes des villages des sous-préfectures de Gouiné et de Kpata, ont initié, vendredi 13 mai 2022, une journée de réflexion sur l’avenir des écoles communautaires dans le département de Biankouma.
Les participants ont planché sur les difficultés liées à l’existence des écoles communautaires dans le département et proposé des solutions devant permettre à l’Etat et aux bonnes volontés de venir au secours desdites écoles réalisées de façon bénévole par les communautés.
Depuis quelques années, plus de 27 écoles communautaires ont été bâties dans les sous-préfectures de Gouiné et de Kpata par la volonté conjuguée des populations. Certaines de ces écoles sont déjà inscrites sur la carte scolaire du département de Biankouma.
Selon il est question, à travers ces écoles, de donner les mêmes chances de réussite aux enfants qui vivent dans ces localités que leurs amis des grandes villes.
« La question de l’école obligatoire doit être une réalité manifeste dans nos régions. C’est pour cela que nous avons voulu à travers les écoles communautaires offrir des chances aux nombreux enfants qui sont dans ces villages reculés d’aller à l’école comme leurs paires enfants », a expliqué l’initiateur de cette rencontre, Dro Francis, déplorant que “certaines des écoles communautaires sont devenues des écoles primaires mais, les problèmes d’infrastructures demeurent”.
Plusieurs de ces écoles communautaires érigées en une école primaire publique (EPP) n’ont malheureusement pas encore connu une évolution. En plus du manque d’infrastructures, il y a une insuffisance d’enseignants et de manuels scolaires, a fait savoir, le directeur de l’Epp Loualeba, dans la sous-préfecture de kpata, Dan Lohi.
Les communautés disent se tourner vers les autorités locales, les cadres et l’Etat de Côte d’Ivoire pour sortir les écoles communautaires de la léthargie.
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