La mise en œuvre du projet d’appui à la Résilience des systèmes cotonniers du Nord de la Côte d’Ivoire (RESCO) est jugée satisfaisante 17 mois après son démarrage, en dépit de la présence des insectes ravageurs les “Jassides”.
Lors d’un atelier bilan à Abidjan, mardi 20 décembre 2022, à Abidjan, les acteurs se réjouissent du taux d’exécution de 20%, à travers notamment la mise en place de l’équipe projet, la signature des conventions de partenariat avec le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), le Centre national de recherche agronomique (CNRA), l’Ageroute.
«C’est un bilan très positif au regard de ce qui a été fait en terme de productivité, de mécanisation au profit des acteurs », a relevé le directeur général de la planification, des statistiques et des projets au ministère de l’Agriculture, Bernard Comoé, assurant la présidence du comité ad hoc du projet RESCO.
Il a précisé que tous les piliers du projet sont en place pour sa bonne marche et le taux de décaissement est de 20% à ce jour.
Comme défis, il a noté qu’il s’agira de voir les ajustements à faire et surtout d’intégrer la question des Jassides, des incestes qui piquent et sucent les feuilles de cotonnier durant tout le cycle de culture, provoquant un jaunissement des bordures des feuilles et pouvant causer un arrêt du développement des plants.
«Nous estimons à une perte de 30% de la production cotonnière ivoirienne» a-t-il déploré estimant que si des actions urgentes ne sont pas entreprises, ce problème de parasites aura un impact sur le bon déroulement du RESCO.
Au terme de plusieurs ateliers avec les acteurs de mise en œuvre, l’on note la réalisation de conseils agricoles au profit de 130 000 producteurs ainsi que la production de plus de 25 000 T de semences pour l’ensemble de la filière, signale-t-on.
L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le ministère de l’Economie et des Finances, a signé en avril 2021 avec l’Agence française de développement (AFD) un accord de crédit pour la mise en œuvre du projet de RESCO (2021-2025) en vue d’impacter au niveau économique, social, de l’égalité du genre, de lutter contre le changement climatique, l’amélioration de la gouvernance des organisations agricoles selon les études réalisées.
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