La production de riz paddy des riziculteurs de Gbon a connu une augmentation de plus de 25% due à la pratique du système de riziculture intensive (SRI) qui est une nouvelle technique culturale instaurée par le Centre national de recherche agronomique (CNRA).
C’est le résultat qu’a produit l’atelier de restitution départemental du projet FCIAD-SRI organisé mercredi 8 septembre 2021 à la mairie de Gbon.
Le directeur régional du CNRA de Man, Dr Boué Alphonse, également coordonnateur national du projet FCIAD-SRI a défini le SRI comme une technique culturale innovante de riz utilisant moins d’intrants et qui permet une grande productivité. Il s’est réjoui de son appropriation par les producteurs de la parcelle rizicole de Gbon.
“Les riziculteurs de Gbon nous donnent grande satisfaction quant à leurs résultats, leur enthousiasme et intérêt pour cette nouvelle technique culturale qu’est le SRI”, a soutenu Dr Boué.
Konaté Vamara, qui s’est distingué comme meilleur élève du SRI avec un rendement de 8,14 t/ha de riz paddy, a exprimé son émerveillement pour le SRI, surtout la technique d’obtention de compost à base de paille de riz et d’autres matières premières disponibles. “Les résultats sont bien meilleurs qu’avec l’engrais synthétique”, a-t-il révélé.
Pour la phase de vulgarisation du SRI, 13 départements ont été retenus, dont celui de Kouto avec la parcelle rizicole irriguée de Gbon.
Selon Dr Boué, le projet SRI est né en 2013 pour relever la production nationale de riz et réduire les coûts de production, en vue de l’atteinte de l’autosuffisance en riz en Côte d’Ivoire, note-t-on.
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