Une trentaine de sous-préfets des districts des Lacs, de Yamoussoukro, du Goh-Djiboua, des Lagunes, du Bas-Sassandra, de la Comoé, du Zanzan et des Savanes ont été conviés jeudi 16 février 2023 à la réflexion autour des dynamiques de violences politiques par l’organisation non gouvernementale (ONG) Indigo Côte d’Ivoire.
Cet atelier de réflexion sur la « contribution des autorités administratives à l’analyse des dynamiques de violences politiques et électorales et partage d’expériences pour un processus électoral apaisé » s’inscrit dans le cadre de l’appui de cette organisation de la société civile au renforcement de la gouvernance démocratique en Côte d’Ivoire à travers le projet de prévention de la violence politique et renforcement de la cohésion sociale par le dialogue et la collaboration citoyenne.
Selon le chef du projet, Mme Kouamé Thérèse Tano, il est nécessaire de « prendre en compte » la contribution de ces autorités administratives dans l’analyse de toutes les dynamiques sous-jacentes à la violence politique en Côte d’Ivoire.
« Aujourd’hui le constat est que la question de la violence est transversale à tout le territoire national », a soutenu Mme Kouamé Thérèse.
C’est pourquoi il importe de « comprendre au mieux les déterminants de la violence politique et voir avec nos autorités administratives qui sont plus proches des communautés quels sont les leviers, les opportunités sur lesquels on pourrait s’appuyer pour mettre en place un mécanisme de prévention beaucoup plus efficace».
Le projet de prévention de la violence politique et renforcement de la cohésion sociale par le dialogue et la collaboration citoyenne financé par l’Union Européenne et exécuté en partenariat avec les ONG internationales Interpeace et Seed comprend deux volets.
Celui de la recherche qui permet de comprendre le phénomène de violence et une phase d’action qui consiste en la mise en place dans le milieu local d’une structure appelée cadre de collaboration dans laquelle « plusieurs parties prenantes au processus travaillent en synergie pour mettre en place des plans d’action en vue de prévenir la violence ».
Le projet est implémenté dans huit districts de la Côte d’Ivoire depuis février 2022 et va s’achever en août 2023.
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