A l’occasion de la 32e Journée de l’enfant africain (JEA), la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, exhorte notamment les partenaires techniques et financiers, la société civile et le secteur privé à s’engager davantage à œuvrer à la pleine mise en œuvre des différents engagements nationaux, régionaux et internationaux pris afin de créer une Côte d’Ivoire « solidaire » et digne de ses enfants, comme le veut le Président de la République, Alassane Ouattara.
Dans sa Déclaration, la ministre rappelle les mesures prises par le pays, sous la houlette de M. Ouattara, pour assurer la protection des enfants, à travers l’adoption de textes juridiques et la création de structures de protection des enfants et de leurs droits, sur tout le territoire ivoirien.
Sur le plan institutionnel, le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE), à travers ses structures spécialisées et dédiées, en liaison avec d’autres ministères techniques, assure le suivi quotidien du bien-être de l’Enfant.
Sur le plan normatif et réglementaire, figurent la loi n°2015-539 du 20 juillet 2015 instituant le statut de pupilles de l’Etat; la loi n°2019-574 du 26 juin 2019 du nouveau code pénal ivoirien réprimant les mutilations génitales féminines, avec des sanctions d’emprisonnement allant jusqu’à 20 ans lorsque la victime est décédée; la loi de juin 2019 qui interdit strictement le mariage des enfants de moins de 18 ans; la loi sur la minorité; et la loi sur la succession qui instaure l’égalité entre les enfants de mêmes parents.
Sur le plan structurel, l’on peut citer, entre autres, la création des Centres d’accueil, de transit et de réinsertion de Soubré, Ferkessédougou, et Bouaké; l’opérationnalisation des différentes structures spécialisées du MFFE, créées à partir de 2013; la création du centre d’accueil de M’Bahiakro pour la resocialisation des enfants en conflit avec la loi; et la mise en place des lignes vertes Allo 116 enfants en détresse et 1308, pour les dénonciation des cas d’abus et de violences.
Cette année, les festivités commémoratives de la Journée de l’Enfant se déroulent sur toute l’étendue du territoire national, du 16 au 26 juin. Dix jours dédiés exclusivement à la sensibilisation aux droits et à la protection des enfants autour du thème, « La protection des enfants contre les pratiques culturelles néfastes : progrès réalisés par la Côte d’Ivoire, depuis 2013 ».
Quant à l’Union Africaine, elle a opté pour le thème « Élimination des pratiques néfastes affectant les enfants : Progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013 ». Une invitation à tous les Etats membres à axer les efforts sur la lutte pour l’élimination des pratiques culturelles néfastes en raison de la forte prévalence de ces pratiques sur le continent.
Pour mémoire, le 16 juin est une journée en l’honneur des étudiants innocents massacrés à Soweto, en 1976, par le régime de l’apartheid alors au pouvoir en Afrique du Sud. Depuis lors, l’Afrique consacre chaque 16 juin pour célébrer ses enfants. Cette Journée a pour but d’inspirer une réflexion pertinente et une action engagée pour faire face à la multitude de défis auxquels les enfants d’Afrique sont confrontés. Ces défis comprennent, notamment, le manque d’éducation, le travail des enfants, les abus, la traite des enfants, et bien d’autres.
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