L’école doit être « ouverte sur les réalités socio-économiques de son environnement pour une bonne formation des apprenants » a déclaré la sociologue, consultante internationale en Genre et Développement, Pr Diabaté Tenin Touré, à une table ronde sur l’éducation en Côte d’Ivoire organisée par la Convention de la société civile en Côte d’Ivoire (CSCi), mercredi 15 septembre 2021 au siège de l’organisation, à Abidjan-Cocody.
Pour Mme Touré, l’école n’est pas un « sanctuaire » mais « une communauté », où l’on poursuit la socialisation des enfants après la base que les parents leur inculquent. Et l’Etat a pleinement sa part à jouer, en favorisant le leadership, l’entrepreneuriat, la citoyenneté, en conformité avec le contexte et l’environnement dans lesquels évolue l’enfant.
Selon la CSCI, l’éducation nationale compte plusieurs failles, dont, entre autres, la prolifération des écoles privées qui ne remplissent pas les normes, le mode de recrutement des enseignants qui semble laisser les compétences au profit du moins offrant.
La CSCI propose des pistes de solution au président de la République pour une éducation de qualité en Côte d’Ivoire.
Le responsable de la commission, Jeunesse, Emplois et Migration du CSCI, Pascal Ebéné, a fait à ce propos, des recommandations, notant que « l’Etat doit revoir son mode de recrutement des enseignants, mettre en place une bonne politique de suivi et d’évaluation des établissements homologués, susciter le regain d’intérêt pour l’école en primant les plus méritants et promouvoir l’excellence ».
La séance de travail et d’échanges a été suspendue pour une période de réflexion sur les solutions et recommandations à faire à l’Etat. Cet atelier portait sur le thème « Les modalités d’évaluation dans le système éducatif ivoirien pour un enseignement de qualité ».
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