
La représentante résidente de l’agence directrice des Nations Unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive (UNFPA), Céline Compaoré, a annoncé une baisse de la prévalence des mutilations génitales féminines (MGF) estimée à 20% au niveau national, lors du lancement de deux programmes conjoints d’amélioration du système statistique et celui sur les Violences basées sur le genre (VBG).
« Selon les résultats de l’enquête Social Institution, Gender Indes (SIGI), 2021, réalisée par l’Institut national de la statistique (INS), au niveau national, il y a une légère baisse de la prévalence des MGF estimé à 20% pour les femmes de 15 ans et plus, et cette baisse concerne également le mariages des enfants dans les mêmes proportions », a déclaré Céline Compaoré, jeudi 5 octobre 2023, au siège du programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Pour elle, malgré la disponibilité des résultats globaux définitifs du recensement, l’analyse thématique n’est pas encore finalisée.
Ces deux programmes, qui font partie de 12 programmes conjoints, ont été recommandés lors de la retraite des chefs d’agences du 2 au 7 février, tenue à Odienné et des décisions de la 3ème réunion du comité directeur conjoint (CDC), du 31 mai 2023, du cadre de coopération pour le développement durable (CCDD) qui prévoit de soutenir le renforcement des interventions par des 12 programmes, a rappelé Céline Compaoré.
Elle a souligné que l’UNFPA, dans le cadre des ces programmes, a eu la responsabilité de coordonner la mise en place de deux programmes sur l’amélioration des statistiques et sur la prévention des violences basées sur le genre.
Céline Compaoré a ajouté qu’avec les agences sœurs d’une part, et les partenaires nationaux d’autre part, l’UNFPA a entamé les réflexions et partagé des d’expériences qui ont abouti à la rédaction de deux notes conceptuelles, de deux feuilles de route et le processus en cours de recrutement de deux consultants pour appuyer les équipes du Système des Nations unies (SNU) pour élaborer ces deux programmes conjoints.
Cependant, elle a souligné que malgré les efforts consentis par le gouvernement et les partenaires, de réels défis demeurent encore car la prévalence des mariages des enfants reste élevée, 32,1% de même que les mutilations génitales féminines estimées à 36,7% en 2016 (MICS 2016).
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