La secrétaire générale 1 de la préfecture de Bouaflé, Séka Lydie, représentant le préfet de région, a procédé, mercredi 2 novembre 2022, à Bouaflé, à l’ouverture de la 8ème édition du Festival des arts et de la culture de la Marahoué(FECAM).
Selon le commissaire général, Blé Bi Tiessé Salère, cette 8ème édition du FECAM s’articule autour du thème, « Kamadjê, symbole de l’élégance et du dynamisme culturel de la Marahoué ». Le FECAM vise, entre autres, à valoriser le riche patrimoine culturel de la région et à renforcer la cohésion sociale, l’union en suscitant le brassage culturel entre les peuples.
« Le Zaouli, danse populaire, une des identités culturelles de notre région est inscrit au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO. Le pagne Kamadjê est inscrit au patrimoine national culturel de la Côte d’Ivoire. Si le FECAM n’existait pas, il aurait fallu le créer pour non seulement des activités relatives à ces deux labels du patrimoine de notre région mais aussi le cadre approprié pour révéler d’autres éléments non des moindres de notre culture au monde entier », a déclaré le maire de la commune de Bouaflé, Azi Serges Koffi, parrain de la manifestation. Il a dit sa joie d’avoir associé son image à cet évènement et salué les initiateurs.
La secrétaire générale 1 de la préfecture de Bouaflé, Séka Lydie a exhorté les populations à s’approprier le FECAM et à valoriser le riche patrimoine culturel de la Marahoué.
Les temps forts de ce festival sont une parade en costume traditionnel, un concours Miss « Leziman », linguistique « Je parle ma langue », culinaire et de coiffure, une Journée du « Zaouli », un Marché du festival et une conférence sur le pagne Kamadjê.
Il y a également la promotion du pagne Kamadjê qui a la valeur d’un bœuf chez le peuple Gouro, un hommage à l’ex-maire de Bouaflé, Dr Léhié Bi Lucien ainsi qu’une journée des communautés vivant dans la Marahoué.
Ce festival prend fin samedi 5 novembre.
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