Des formateurs de la Coordination nationale des usagers et usagères de Côte d’Ivoire (CNU-CI) ont participé à un atelier visant à renforcer la résilience des populations et des écosystèmes dans les régions de la Bagoué, Kabadougou, et Folon face aux changements climatiques.
Cette initiative a été lancée par le commandant des Eaux et Forêts, Ahoutou K. Célestin, membre de l’équipe de Coordination nationale du programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC/BN).
L’atelier, qui s’est tenu mardi 24 octobre 2023, avait pour objectif de mettre en mission les formateurs du CNU-CI afin d’améliorer la capacité d’adaptation des populations aux changements climatiques, notamment la réduction du processus d’ensablement du fleuve Niger, l’amélioration de la résilience des systèmes de production agro-pastorale, la protection de la biodiversité, et la restauration de la fertilité des sols, a affirmé le commandant Ahoutou K. Célestin.
Il a expliqué que les formateurs formés lors de cet atelier auront pour mission de sensibiliser les populations des plus petits villages des sous-préfectures, en dispensant des formations sur l’appropriation du projet PIDACC/BN. Les populations cibles bénéficieront de plusieurs projets dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, et de la pêche, a indiqué le lieutenant-colonel Ouattara Siaka.
Le programme sera exécuté à partir de sous-projets identifiés, élaborés, et mis en œuvre par des groupements communautaires, avec l’appui et l’encadrement des services techniques déconcentrés régionaux de proximité de Côte d’Ivoire de la portion nationale du Bassin du Niger, a affirmé le Colonel Soro Soungalo, également formateur en sous-projets.
Pour la présidente de la CNU-CI, Cissé Assata, cet atelier permettra aux formateurs et acteurs de la CNU d’être « l’interface entre le gouvernement, l’autorité du Bassin du Niger, et les populations » dans la mise en œuvre du projet. « Nous devons former les populations aux nouvelles pratiques de l’agriculture. Elles doivent adopter de nouveaux comportements pour réussir leurs cultures, notamment la gestion intégrée des ressources en eau. Il est très important d’avoir associé les femmes à la formation », a-t-elle révélé.
PIDACC/BN vise la lutte contre les changements climatiques en sécurisant les systèmes de production agropastoraux, en accroissant les stocks de carbone forestier, en assurant la gestion durable des ressources naturelles et des écosystèmes, et en luttant contre la pauvreté. Il contribue également au respect des engagements pris par les pays de l’ABN (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigeria, et Tchad) dans le cadre des conventions internationales et de leurs Contributions déterminées au Niveau national (CDN) en tant que signataires de l’accord de Paris.
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