« Après avoir mis à niveau un certain nombre de parc, l’OIPR doit relever un défi, celui de la valorisation touristique, parce qu’un parc qui n’est pas fréquenté a tout un pan d’importance qui est mis de côté. Il faut que les ivoiriens soit habitué à profiter de l‘air, de la nature et de sa richesse. Il faut que l’OIPR puisse se pencher sur la valeur touristique des parcs », a exprimé M. N’Doumi.
Il a invité les invité les partenaires techniques et financiers à se joindre à la Fondation, afin de travailler ensemble pour assurer un accompagnement de qualité et à la réalisation de l’objectif commun de sa structure qui est la conservation et la valorisation des parcs nationaux et réserves du pays.
M. N’Doumi s’est félicité de la signature de quatre conventions de financements d’un montant d’un milliards trois cent trente-trois millions de FCFA au profit de l’OIPR. « Cette subvention non remboursable servira à la prise en charge des coûts récurrents des parcs nationaux de Taï, Comoé, Azagny et Mont Sangbé au titre de l’exercice 2023 », a-t-il indiqué.
Le directeur exécutif de la FPRCI, Dr Fanny N’Golo a rappelé que de 2014 à2023, la Fondation a octroyé des subventions non remboursables d’environ neuf milliards huit cent millions de FCFA pour la prise en charge des coûts récurrents de l’OIPR.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Parfait Kouadio a indiqué que depuis la mise en œuvre de ce mécanisme, d’importants acquis qui viennent ainsi réaffirmer l’engament du gouvernement ivoirien en matière de protection de l’environnement en général et de la biodiversité en particulier ont été relevé.
« Je lance un appel pressant à tous les partenaires financiers à se joindre à la Côte d’Ivoire pour réussir la conservation et surtout la valorisation des aires protégées afin de créer des emplois verts principalement pour les communautés riveraines », a-t-il dit, non sans remercier les partenaires habituels que sont la KFW, l’agence française pour le développement (AFD) et le Fond mondial pour l’environnement (FEM), le programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).
Le président du conseil de gestion de l’OIPR, Kouamé Kouassi, a assuré que le financement octroyé par la FPRCI sera affecté au parc national d’Azagny, 150 millions FCFA, au parc national du Mont Sangbé 190 millions de FCFA, au parc national de la Comoé 412 millions et 560 millions de FCFA pour le parc national de Taï.
« Le conseil de gestion veillera à la bonne gestion de ces ressources financières mises à disposition. Je n’ai aucun doute. Les différents audits des cabinets internationaux n’ont jamais relevé d’irrégularités majeures dans la gestion de ces ressources », a-t-il assuré.
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