Les routes en terre reliant les villages et hameaux à la ville de Grabo connaissent une dégradation avancée qui cause des difficultés d’évacuation des productions agricoles depuis l’avènement de pluies diluviennes.
Les propriétaires de plantations de palmier, d’hévéa, de cacao et cola des villages concernés, entre autres, Siahé et Negbatchi, s’efforcent de procéder à l’écoulement de leurs produits par des tracteurs et des camions à des coûts de transport onéreux.
« Ce sont des cauchemars, quand il s’agit d’évacuer les productions, car les pistes n’existent que de noms, elles sont complètement coupées », a confié un conducteur de tracteur d’une coopérative de producteurs de cacao de la zone, Coulibaly Mohamed.
Ces difficultés touchent également les voyageurs, selon le témoignage d’Attindokpo Léopold. Il s’est indigné d’avoir payé 18.000FCFA comme frais de transport, entre le village de Hanié et Djouroutou, sur une distance20 kilomètres, pour lui-même, sa femme et ses deux enfants, à cause du mauvais état de la route.
La nationale A7 reliant Tabou à Guiglo est également en état de dégradation et difficilement praticable. Elle bénéficie d’n projet de bitumage qui est encore au stade d’étude d’impact environnemental. Les populations attendent avec impatiemment le début des travaux.
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