Côte d’Ivoire/ La première pierre de la construction d’un château d’eau posée à Djidji

Le représentant du ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a posé la première pierre de la construction d’un château d’eau dans le village de Djidji, chef-lieu de sous-préfecture, situé à une quarantaine de Lakota, en présence des autorités politiques, administratives, religieuses et coutumières.

Le château d’eau de Djidji, un réservoir au sol d’une capacité de 100 mètres cube, fait partie d’un vaste projet, initié par le Gouvernement ivoirien en vue de renforcer le système d’alimentation en eau potable de diverses localités, à partir du fleuve Bandama. La société John Cockerill est chargée de la réalisation de ce projet, supervisé à la fois par le ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité (MINHAS) et par l’Office national de l’eau potable (ONEP).

La demande du château d’eau a été formulée en février 2022 auprès du MINHAS par la présidente de la mutuelle des cadres de la diaspora de Djidji, Ouaga D. Angeline, qui a fait mains et pieds pour l’aboutissement du projet, dont la pose de la première pierre a eu lieu samedi 26 août 2023.

« Nous remercions le président Alassane Ouattara qui a écouté les pleurs des femmes de Djidjri. Et c’est avec acharnement que nous avons travaillé avec tous les chefs de village de la sous-préfecture pour voir ce projet débuter », a déclaré Mme Ouaga D. Angeline.

Le représentant du ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Alexandre Ahouassa, a rappelé la volonté du gouvernement d’améliorer l’accès à l’eau potable pour tous. Il a notamment affirmé aux populations qu’une fois achevé l’ouvrage sera remis à la société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) qui en assurera la commercialisation.

Douze localités, dont Djidji, sont concernées par le projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable à partir du fleuve Bandama, pour un coût de 170,500 milliards de francs CFA. La sous-préfecture de Djidji dispose jusqu’à ce jour de 17 pompes à motricité humaine et d’un système d’hydraulique villageois.