Le comité national de lutte contre la contrefaçon (CNLC) et l’entreprise ISAO (Intelligence, sécurité, analyse et opérations) engagée dans la sécurité et la gestion des risques, ont signé mercredi 1er juin 2022 une convention pour une lutte efficace contre la contrefaçon des marques.
«Nous avons observé une réelle volonté et un engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire sur ces questions, et donc nous avons souhaité accompagner la Côte d’Ivoire », a souligné la directrice générale du Groupe, Aurore Garnier.
A travers cette convention, ISAO entend mettre sur pied une équipe de professionnels, formés et encadrés, dédiés à la lutte contre le commerce illicite pour le compte des marques.
De façon spécifique, il s’agira de réaliser une analyse des marchés pour observer les dynamiques et l’apparition de produits contrefaits sur toute la Côte d’Ivoire et ensuite transmettre les informations au CNLC qui mènera des actions contre le contrefacteurs, a expliqué Mme Garnier.
Toutes les informations collectées sur le terrain pourront être référencées, cartographiées de manière à mettre en lumière à moyen terme les caractères convergents ou divergents des résultats obtenus. « Cela permettre de passer du constat à l’analyse, puis avec l’appui du CNLC de l’analyse à l’action, a -t-elle ajouté.
Pour le président du comité d’orientation du CNLC, N’Zi Brou Michel Gabriel, ce partenariat illustre bien le fait que le gouvernement s’est rendu compte qu’une lutte efficace doit nécessairement et absolument passer par une synergie d’actions entre les différents acteurs.
« Il s’agit d’un partenariat public-privé qui va permettre d’agir sur le terrain, et combattre avec la plus grande énergie, et plus efficacité tous les problèmes de contrefaçon avec les conséquences qui minent la santé, la sécurité de la population et met en mal l’économie », a souligné M. N’Zi.
Le CNLC a signé, mercredi 25 mai 2022, une convention avec l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (OIPI), visant à formaliser les relations entre les deux structures pour protéger les droits de propriété intellectuelle, rappelle-t-on.
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