Un séminaire des membres du gouvernement, présidé par le Premier ministre Achi Patrick, s’est ouvert samedi 12 novembre 2022 à Yamoussoukro en vue de doter l’exécutif ivoirien dès le mois de décembre d’un programme d’activités « structuré et cohérent » pour relever notamment les défis de 2023.
« L’année 2023 constitue une année charnière, vous le savez, qui doit nous amener à achever des projets stratégiques pour accueillir des grands évènements internationaux, comme la Foire commerciale intra-africaine et la CAN 2023 en janvier 2024 », a déclaré M. Achi, au début des travaux.
Le gouvernement entend optimiser l’exécution des projets durant l’année et se concentrer sur la dizaine de priorités de l’action gouvernementale que sont notamment l’accélération du PSGOUV2, la poursuite et l’accélération des grands chantiers d’infrastructures et la transformation locale des matières premières.
Il s’agira également, selon Patrick Achi, « d’accélérer le développement du secteur privé pour une économie plus compétitive et inclusive, à travers l’opérationnalisation effective du nouvel écosystème mis en place, afin de générer toujours plus d’emplois pour insérer durablement notre jeunesse ».
La Côte d’Ivoire a doublé son PIB par habitant et réduit sa pauvreté de plus de 16 points au cours de la dernière décennie, a rappelé son Premier ministre.
« Pour doubler à nouveau le PIB par habitant, ramener la pauvreté en-deçà de 20%, porter l’espérance de vie à 67 ans, nous devons encore accélérer, dans un contexte planétaire contraint et volatile, à un moment où le changement climatique, loin d’être un concept lointain, frappe à notre porte avec force », a relevé Patrick Achi.
Chaque membre du gouvernement est appelé, au cours de ce moment de travail gouvernemental, à présenter de façon synthétique d’une part le bilan 2022 de ses activités et d’autre part, ses priorités d’action pour l’année 2023.
Ce bilan et ces perspectives seront ensuite discutés « dans un climat de collégialité, d’ouverture et de recherche d’excellence » conformément à la volonté du président de la République, Alassane Ouattara.
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