Le directeur de la formation à l’Office de sécurité routière (OSER), Tah Bi Tra, a informé les populations de Grand-Lahou (sud, région des Grands ponts) qu’il est désormais exigé des conducteurs de motos-taxis qu’ils aient le permis de conduire pour être qualifiés à exercer cette profession.
M. Tah Bi a rappelé cette exigence lors des ‘’journées de civisme, de lutte contre l’incivisme et la sécurité routière’’, initiées par le Conseil national des jeunes de Grand-Lahou.
« Il s’agit de transporter des hommes et il est primordial de connaître toutes les normes liées à la sécurité routière », a-t-il expliqué. Il a exhorté les conducteurs des engins à trois roues à faire preuve de tolérance, de courtoisie et surtout à éviter les excès de vitesse, afin d’éviter les accidents de la route.
La présidente de l’ONG EBWLECHÊ, Marie Laure Yallé, a interpellé les propriétaires de motos-taxis et a demandé qu’on exige d’eux de n’employer que des conducteurs qualifiés et ayant le permis de conduire. Elle a souligné que cela sera un atout pour aider à faire régner la sécurité routière dans la commune et dans l’ensemble du département de Grand-Lahou.
Les motos-taxis assurent la quasi totalité du transport en commun dans la commune de Grand-Lahou depuis 2018.
Les populations ont salué l’avènement de ces engins qui ont l’avantage d’emprunter toutes les ruelles. Mais, ces motos-taxis sont conduites par des adolescents qui n’ont aucune connaissance du code de la route, causant de nombreux accidents, parfois assez graves.
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