Le président de la mutuelle de développement de Gbantongouin (village de Man), Goué Ambroise, a fait savoir que les populations veulent que l’école primaire publique en construction porte le nom Kéké Loyoh Flavie Christelle, l’institutrice retrouvée égorgée avec son fils, en hommage à l’enseignante.
« Les populations de Gbantongouin touchées par ce drame, en hommage à cette vaillante institutrice, ont décidé de baptiser la nouvelle école primaire publique en construction » Kéké Loyoh Flavie Christelle ». Aussi des dispositions seront prises pour les séjours des instituteurs dans notre village », a déclaré samedi 16 décembre 2023, M. Goué, lors des obsèques à Ahoutoué, village situé à 17 km d’Alépé.
Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, Koné a réitéré la compassion du président de la République, Alassane Ouattara et de tout le gouvernement à la famille éplorée puis à la communauté éducative, avant de condamner ce crime.
« Rien ne peut justifier cet acte ignoble et effroyable. Les auteurs de ces crimes crapuleux subiront la rigueur de la loi. Plus jamais ça dans notre pays. Carton rouge pour toutes les violences faites aux femmes et aux enfants », a martelé Mme Koné.
Le porte parole des syndicats des enseignants du préscolaire, du primaire et des associations, Gnogbo Paul, a exprimé sa reconnaissance au gouvernement pour son soutien durant cette période. Il a demandé aux enseignants de dénoncer tous leurs collègues qui constituent des menaces à travers leurs comportements afin qu’il y ait la quiétude dans les écoles « parce que l’un des suspects mis aux arrêts par les forces de l’ordre est un enseignant ».
Le père de la défunte, Kéké Pierre a traduit toute sa gratitude à toutes les personnes qui ont soutenu sa famille depuis le drame. Il a souhaité que l’amour triomphe toujours sur la haine.
Des dons ont été offerts à la famille.
Kéké Loyoh Flavie Christelle, 35 ans, institutrice à l’école primaire publique de Gbantongouin, dans le département de Man, et son fils, Kouamé Moyé Stéphane Samuel, âgé de sept ans, ont été retrouvés morts égorgés le samedi 18 novembre. Ils ont été portés en terre samedi, à Ahoutoué.
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