Les acteurs de la chaîne de valeur du secteur “poison faux thon” appelé communément “poisson garba”, notamment les armateurs, mareyeurs, vendeurs grossistes, vendeurs de “garba” ont été exhortés, mercredi 29 décembre 2021, au respect des prix plafonnés par le gouvernement lors du Conseil des ministres du 22 décembre.
Le Conseil national de la lutte contre la vie chère (CNLVC) a initié une rencontre avec les acteurs de ce secteur afin de présenter cette mesure, en expliquer ces modalités d’application et aussi informer sur les sanctions encourues par les contrevenants.
Cette mesure de plafonnement du prix de vente du “poisson faux thon” fixe à 400 francs CFA le prix de vente pour les armateurs, 600 francs CFA pour les mareyeurs, 650 francs CFA pour les demi grossistes et 850 francs CFA pour les détaillants (tenanciers de “garbadromes”). Elle vise à lutter contre les spéculations créées autour de ce poisson en Côte d’Ivoire comparativement à d’autres pays de la sous région, a expliqué le directeur général du commerce intérieur, Aimé Koizan.
La décision s’inscrit également dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie, afin de permettre aux populations d’avoir accès à cette denrée prisée par la majorité de la population, et principale source de protéines animales des ivoiriens.
“Il est bon qu’ensemble, avec les acteurs du secteur, nous nous attendons sur l’application de cette mesure. Nous avons rappelé la responsabilité qu’ils ont à mettre en œuvre de manière efficace et d’adhérer à cette mesure”, a signifié M. Koizan.
Il a insisté sur le fait qu’au moment de l’application de ce décret, après la phase de sensibilisation, suivra la répression de tous les contrevenants à cette mesure. Les éventuels auteurs du non respect des prix seront sanctionnés pour pratique de prix illicites et verront leur commerce fermés pour certains, leurs agréments retirés pour d’autres, ou écoperont d’une amende pécuniaire.
Pour la secrétaire exécutive du CNLVC, Dr Ranie-Didice Bah-Koné, il s’agit de permettre à tous ivoiriens, quelle que soit la classe sociale, d’avoir accès à ce produit qui est aujourd’hui “devenue la vitrine de la Côte d’ivoire en termes de mets et même touristique”.
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