Les acteurs du monde de la foresterie participent ce mercredi 03 novembre 2021, à Abidjan, à un atelier de validation en vue d’examiner les drafts sur la stratégie de protection, de reconstitution et de valorisation de la faune sauvage et porter des observations et contributions qui seront recueillies par le comité technique chargé de cette stratégie.
Organisé par le ministère des Eaux et Forêts, l’atelier d’un jour vise à présenter le processus d’élaboration du document de la Stratégie, présenter les grandes articulations de la stratégie, présenter la matrice d’actions associée à la stratégie, recueillir les observations des parties prenantes, et valider le document de la stratégie de protection.
Selon la directrice générale des forêts et de la faune, le Conservateur général Marie-Elvire Joëlle Zouzou Mailly, cette stratégie a pour objectif d’opérationnaliser la nouvelle politique de gestion de la faune sauvage sur les 10 prochaines années (2022-2031).
Elle intervient après la validation et l’adoption le 6 avril de la politique nationale du ministère en matière de gestion des ressources fauniques, grâce au soutien financier de l’Agence française de de développement (AFD) à travers le Contrat de désendettement et de développement (C2D).
Le colonel-major, Jérôme Aké, représentant le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, a souligné que la faune sauvage, dont l’importance n’est plus à démontrer, fait l’objet de prélèvements peu contrôlés du fait du braconnage au point que la survie de certaines espèces est fortement menacée par l’amenuisement quasi irréversible de leurs habitats.
« Nous n’avons aucun doute que le document, qui va sortir de cet atelier, sera non seulement consensuel, mais aussi et surtout le véritable outil qui permettra de conférer un visage reluisant à notre faune sauvage pour le bonheur des générations futures », a espéré Colonel-major Aké, saluant de l’engouement suscité par les étapes précédentes conduites par un processus participatif.
Depuis les années 70, la gestion de la faune sauvage n’a pas suscité une attention soutenue en Côte d’Ivoire puisque la priorité était accordée aux autres activités forestières. Cette situation a occasionné une exploitation abusive des ressources fauniques, malgré la fermeture de la chasse en 1974.
C’est pourquoi, devant l’épuisement des ressources fauniques, le ministère des Eaux et Forêts a initié l’élaboration d’une Politique nationale de protection, de reconstitution et de valorisation de la faune sauvage.
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