La lutte pour l’éradication du phénomène des grossesses précoces en milieu scolaire a été la principale thématique abordée à Yamoussoukro à l’occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain (JEA) mercredi 30 juin 2021.
La porte- parole des enfants, Diby Mensah, a plaidé pour que ces grossesses ne soient pas une occasion de mise à l’écart définitive des jeunes filles.
Elle a notamment souhaité que la société donne une seconde chance aux jeunes victimes en leur offrant un encadrement susceptible de leur permettre de poursuivre leur cursus scolaire.
Le manager du village d’enfants sos de Yamoussoukro, Ahiba Aké Léon a rappelé que son institution va lancer dans les prochains jours une campagne contre ces grossesses dans une dizaine d’établissements scolaires de Yamoussoukro.
A travers des clubs de santé les jeunes élèves seront sensibilisés sur les questions liées à la sexualité responsable et surtout les dangers d’une vie de débauche sur l’avenir des uns et des autres.
Selon des statistiques réalisées sur les périodes de 2018/2019,2019/2020 et le premier semestre de 2021, plusieurs établissements scolaires enregistrent un lot important de filles porteuses de grossesses.
La palme revient au lycée moderne d’Attiégouakro avec 39 grossesses, suivi du lycée BAD de Yamoussoukro qui enregistre 29 cas.
Présent à la cérémonie pour le compte du préfet de Yamoussoukro, le chef de division, Konan Firmin a exhorté tous les participants à la célébration « à capitaliser les informations reçues » afin que de moins en moins de filles ne voient leur avenir s’assombrir.
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