La mévente de l’anacarde inquiète les opérateurs économiques qui interviennent dans ce secteur d’activité à Koun Fao.
Selon M..K. un opérateur économique, cette situation émane de » la mauvaise organisation de la filière », d’où les difficultés qu’ils rencontrent.
« Dans ce domaine d’activité, des personnes non agréées se sont improvisées acheteur. Ils se disent acheteurs parce qu’ils possèdent une balance. Ils ne respectent pas les prix fixés », a-t-il dit.
La majorité des paysans brade leurs produits, de peur de les voir pourrir dans leurs maisons. Ces paysans se voient donc obligés de les céder à 150 francs CFA, loin des 300 francs recommandé par l’Etat, a-t-on appris.
Aussi, selon M.T, un paysan du village de Dodoassué, la majorité des acheteurs ne disposent pas d’agrément et agissent dans l’informel.
» Ils ne peuvent fournir la sacherie adéquate pour une meilleure conservation de leurs produits, les obligeant de facto à mettre leurs produits dans les sacs en nylon inadaptés pour une bonne conservation », a-t-il dit.
Ces inconforts laissent les pauvres paysans livrés à eux-mêmes et obligés de céder leurs produits à vil prix, selon un habitant.
» Vous avez pu observer que les fêtes de Pâques et de Ramadan ont été moroses, faute de moyens cette année », a déploré le paysan.
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