Des représentants des différentes franges de la population de Dabou ont pris part à un atelier de réflexion sur le le renforcement de la paix et de la cohésion sociale dans leur département, dans le cadre du dialogue intercommunautaire.
Ces travaux initié par le ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, avec le soutien financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a permis aux participants de faire un diagnostic approfondi des sources des violences et des conflits constatés régulièrement dans leur région entre communautés.
Il s’agit notamment de “l’immaturité politique, le déficit de formation, le chômage, le non financement des projets, la consommation de la drogue et de l’alcool, l’insécurité grandissante, la question foncière”.
Ils ont proposé des solutions à ces problème, et pris des engagements en faveur du dialogue intercommunautaire.
Pour Ouattara Diomandé et Ouattara Peyogori, représentants respectivement, le ministère de la Réconciliation et le PNUD, les jeunes doivent refuser la manipulation, refuser la violence comme mode d’expression et privilégier l’union et l’intérêt général.
Ils ont également recommandé aux autres franges de la population, le refus des actions qui fragilisent la communauté, la promotion de la paix et de la tolérance, la mise en place d’actions de développement en faveur des jeunes et des femmes, l’implication de tous dans le processus de prise de décision, la gestion responsable des questions foncières.
La secrétaire générale de préfecture de Dabou, Koné Kinan Christelle, a salué cette initiative, en invitant chaque participant à faire sienne des différentes conclusions, afin que la violence soit bannie des rapports intercommunautaires dans le département.
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