Les populations de la région du Bafing ont, samedi 22 octobre 2022, été invitées par le président du Bureau exécutif national (BEN) du Syndicat national du groupement des exploitants des petites mines et acheteurs d’or et de diamant de Côte d’Ivoire (SYN-GPMACI), Bamba Zakari, à se prémunir de l’orpaillage illégal en ne cédant pas leurs terres aux orpailleurs clandestins.
C’était au cours de la cérémonie d’installation du délégué départemental du SYN-GPMACI, Bamba Mamadou, dans la salle de conférences Bamba Vamoussa de la mairie de Touba.
“L’exploitation artisanale clandestine existe bien dans le Bafing. Aucun exploitant minier ne peut s’installer sans l’autorisation des populations. Une fois installés, ces orpailleurs illégaux tirent de grands profits financiers au détriment des villages. Le SYN-GPMACI, à travers le délégué départemental, va lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations et des exploitants miniers clandestins”, a dit Bamba Zakari, demandant aux populations de ne pas brader leurs terres qui ne serviront à plus à rien après le passage des clandestins.
Le délégué Bamba Mamadou a soutenu qu’il mènera, comme premières actions, la sensibilisation et l’encadrement des populations et des exploitants des petites mines. “Nous ferons en sorte que les orpailleurs clandestins passent de l’illégalité à la légalité. Ainsi, tout le monde gagne”, a-t-il affirmé.
Le directeur départemental des Mines et de la Géologie, Douan Bleu, a insisté sur la destruction des terres par les orpailleurs clandestins qui ne les réhabilitent pas. “Ne dilapidez pas votre patrimoine foncier, chères populations. Et j’invite le nouveau délégué à assister tous les acteurs qui interviennent dans les petites mines pour aboutir à la légalité”, a-t-il conseillé aux populations.
Le chef du canton Kandessi et chef du village de Sianon, Diomandé Zoumanan Mamadou, a exprimé l’adhésion des populations à cet appel et aux conseils prodigués par les autorités. Il a soutenu qu’ils ont été bien informés et ont compris l’importance de leurs terres’.
Les villages touchés par l’orpaillage clandestin comme Bouindalla, dans la sous-préfecture de Touba, Singoro, dans la sous-préfecture de Ouaninou, sont des exemples de destruction de terres qui ne sont pas réhabilitées par les orpailleurs, note-t-on.
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