Les populations de la sous-préfecture de Grihi plaident pour le bitumage du tronçon reliant le chef-lieu de sous-préfecture et à la ville de Sassandra, une route quasiment impraticable en saison pluvieuse.
Les populations préconisent le bitumage de ce tronçon, longue d’environ 80 km, en lieu et place du reprofilage lourd effectué chaque année par le conseil régional du Gbokle, afin de faciliter la circulation des biens ainsi que des populations et des fonctionnaires en service qui vivent le calvaire dans cette circonscription.
Depuis l’évènement de la saison pluvieuse, la route Grihi- Sassandra s’est fortement dégradée et présente en divers endroits des fosses boueuses quasi-infranchissables par les automobilistes et les motocyclistes.
Plusieurs véhicules sont obligés de rebrousser chemin de peur de s’embourber, abandonnant à mi-parcours leurs passagers qui sont obligés de faire le reste du trajet à pied avec des risques d’agressions par des malfrats qui sévissent dans la zone.
Les plus courageux qui affrontent ces obstacles, se retrouvent souvent dans le décor ou y laissent des plumes en restant immobilisés sur la voie durant des semaines, avant de trouver des bras valides pour les faire sortir en échange de billets de banque.
Pour éviter le chemin de croix, les malades et les femmes enceintes en travail ne sont pas évacués à l’hôpital général de Sassandra plus proche, mais à Méagui après une traversée du fleuve Sassandra dans des pirogues de fortune.
Selon des témoignages, plusieurs femmes ont accouché au cours de la traversée et des malades y ont perdu la vie.
Le mauvais état de cette route occasionne aussi une flambée des prix des produits vendus dans les boutiques des villages de la sous-préfecture et impact négativement les coûts des denrées agricoles sur le marché de la ville de Sassandra.
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