Niangbo, une bourgade située à 31 kilomètre au Nord de la ville de Niakara (région du Hambol) regorge d’énormes richesses historiques et naturelles non encore exploitées, a appris l’AIP auprès des habitants.
Une visite effectuée lundi 29 août 2022, à Niangbo, a permis de découvrir quelques sites, à savoir une chaîne de cinq montagnes rocheuses dont le point culminant fait 600 mètres d’altitude (le Mont Niangbo), la montagne qui abrite le centre émetteur de la Radio diffusion télévision ivoirienne (RTI), le site de l’administration coloniale, la piscine naturelle située au sommet de l’une des montagnes et la source d’eau de roches.
Une grotte de ces gigantesques roches sédimentaires renferme la cache d’armes encore présente et le refuge des guerriers du village, témoignage du passage de l’empereur Samory Touré dans cette partie de la Côte d’Ivoire.
Selon Alain Koné (45 ans), un habitant de Niangbo, sur le site de l’administration coloniale à quelque 100 mètres à l’Est du village, les tombes de l’Adjudant Pierre Dali, sous-officier français de l’Artillerie coloniale, mort par suicide en mai 1929 suite au décès de son fils Marc Dali, y sont encore intactes. “Des vestiges d’un passé reluisant” .
Le village de Niangbo fut, à l’ère coloniale, le premier cercle de division en pays Tagbana, c’est-à-dire une unité de l’administration territoriale de cette époque, composée de plusieurs cantons qui, eux-mêmes, se composaient de plusieurs villages. Le commandant de cercle était sous l’autorité du commandant de Zone, qui lui-même relevait du gouvernement de la colonie, a-t-on expliqué à l’AIP sur place.
Le président des jeunes de Niangbo, Ouattara Laciné, a souhaité une mise en valeur de cet important patrimoine touristique naturel qui peut contribuer au développement de la région du Hambol (Katiola) en général et particulièrement de la sous-préfecture d’Arikokaha dont fait partie le village de Niangbo.
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