La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a organisé, mercredi 14 septembre 2022, une formation des populations des zones côtières sur les techniques d’atténuation et d’adaptation de l’érosion ainsi que sur le genre et l’inclusion, au siège de la chefferie traditionnelle de Manbé Eminkoa-Jacqueville.
Cette initiative qui s’inscrit dans le processus d’élaboration du projet de plaidoyer visant l’amélioration des politiques publiques sur le changement climatique, a pour objectif de renforcer la résilience des communautés littorales en particulier les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.
La représentante du Bureau national des personnes invalides de Côte d’Ivoire (BURNICI), Gogouahi Ella, formatrice pour l’occasion, a expliqué que l’homme, dans sa quête de bien-être et de substance, crée des activités pour son développement qui sont souvent sources de dégradation progressive de son environnement et le cas de l’érosion côtière en est une preuve parlante.
Elle a ajouté qu’à Jacqueville, l’avancée de la mer qui est de “< 1m/ an” est encore maîtrisable et a proposé des méthodes pouvant freiner ce phénomène en Côte d’Ivoire, spécifique dans cette localité balnéaire.
Entre autres méthodes de protection, elle a conseillé le planting de cocotiers de manière resserrée en bordure de mer, l’installation des pieux hydrauliques, le remplissage des plage par des sacs de sables, des blocs de béton et de rochers.
Pour sa part, le représentant de l’ONG Tout handicap, M. Diarassouba, a rappelé la vision du gouvernement à inclure les personnes en situation de handicap dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire. Il a invité les parents des enfants invalides à les scolariser pour qu’ils puissent apporter leurs pierres à l’édification du pays.
Un exercice de rédaction d’une note de plaidoyer supervisé par la représentante du projet “BENKADI” mis en oeuvre par la CSCI a permis de mettre un point final à la rencontre.
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