Le Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC) a saisi des marchandises et convoqué les propriétaires pour explications, au cours d’une mission de contrôle des prix, vendredi 8 avril 2022, à Daloa.
Pour l’inspectrice à la direction régionale du commerce et de l’industrie, Barima Yvette, il s’agit sans aucun doute d’infractions exposant leurs auteurs à des amendes allant de 100 000 à 1.000.000 de francs CFA, selon le standing de leur commerce.
Les commerçants incriminés pratiquaient des prix supérieurs aux plafonds fixés ou n’affichaient pas les prix conformément à la règlementation. Ils seront certainement les premiers à être sanctionnés dans la région du Haut Sassandra dans le cadre de la lutte contre la vie.
« Ce que nous constatons et déplorable. Il y a des marges énormes entre les prix plafonds et les prix pratiqués », a commenté le chargé de communication au CNLVC, Hugues Onel Koulai, qui conduisait la mission.
Selon lui, CNLVC est dans une phase de contrôle pour la répression après celle de la sensibilisation qui a suivi l’entrée en vigueur de la décision gouvernementale de plafonner les prix de certains produits.
Des missions similaires ont été déjà menées dans des communes d’Abidjan, à Agboville et à Tabou. Elles devraient se poursuivre dans d’autres localités.
En réaction à l’augmentation du coût de la vie, le président Alassane Ouattara a signé, le 9 mars, un décret plafonnant les prix de sept produits de grande consommation sur une période de trois mois renouvelables. Il s’agit du riz, du sucre, de la tomate concentrée, du lait, des pâtes alimentaires, de l’huile de palme raffinée et de la viande, rappelle-t-on.
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