Des entreprises actives dans les secteurs de l'agriculture et de l'exploitation minière ont plaidé en faveur de l'arrêt immédiat et généralisé de l'orpaillage illégal sur l'ensemble du territoire ivoirien. À l'issue de l'atelier d'évaluation de la mise en œuvre des recommandations pour combattre l'orpaillage illégal et clandestin, organisé le mercredi 18 octobre 2023 à Abidjan par l'Union des entreprises du monde agricole et forestier (UNEMAF), des experts des domaines agricole, forestier et minier ont formulé 39 mesures, parmi lesquelles figure l'arrêt systématique et immédiat de l'orpaillage illégal et clandestin dans les 31 régions de la Côte d'Ivoire.
Ces experts ont critiqué l'approche répressive mise en œuvre au cours des deux dernières années pour freiner ce phénomène, soulignant ses nombreuses limites. Ils ont pointé du doigt des exemples concrets, comme la reconstruction des sites détruits par les orpailleurs clandestins, suivie de leur réinstallation sur ces sites reconstruits.
Ils ont également souligné les conséquences négatives de cette pratique, telles que l'insécurité, la dégradation de l'environnement, la déforestation, le commerce illégal de l'or, la famine, le vol, le viol, la prostitution, la consommation de drogues, la violence, la déscolarisation, la contamination des cours d'eau, la détérioration des sols, ainsi que les catastrophes liées aux glissements de terrain et les problèmes de santé. Toutes ces conséquences font partie des inconvénients qu'il est urgent d'éradiquer pour prévenir une catastrophe.
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