La cellule anti-drogue de la 3e légion de gendarmerie territoriale de Bouaké a procédé vendredi 23 décembre 2022 à l’incinération de plus de 10 tonnes de produits prohibés dont de la drogue composée de 97,5kg de cannabis, 25,5g de cocaïne, 45g de crack, 33,5g d’héroïne, 02kg de médicaments détournés à des fins toxicomanes et de 10 tonnes de médicaments de qualité inférieure et falsifiés (MQIF) de tout genre.
Selon le chef de cette cellule de lutte contre les drogues et stupéfiants, capitaine Alla Sébastien, cette « importante saisie », d’une valeur marchande estimée à 45 millions FCFA, a été opérée au cours de l’année 2022, notamment, dans les fumoirs (drogue) et les véhicules de transports en commun en ce qui concerne la drogue et dans les marchés pour ce qui est des MQIF.
L’officier subalterne de gendarmerie n’a pas manqué de relever le saut qualitatif effectué par son service comparativement à la saisie de l’année 2021 qui était de 4,5 tonnes de produits prohibés.
« En 2021, nous avions réalisé une saisie autour 4,5 tonnes de produits prohibés. En 2022, nous sommes à plus de 10 tonnes. Cela témoigne de la qualité du travail effectué par les agents de la cellule anti-drogue de Bouaké surtout quand on sait comment les délinquants dissimulent ces produits », a-t-il indiqué.
Le chef de la cellule anti-drogue de la gendarmerie de Bouaké a saisi l’occasion de cette cérémonie d’incinération des produits prohibés pour inviter les populations à collaborer avec ses services en dénonçant toute activité liée au trafic illicite des drogues pour leur permettre de combattre plus efficacement ce fléau.
Il s’est également adressé aux jeunes les invitant instamment à s’éloigner des drogues et stupéfiants dont la consommation peut affecter gravement leur santé et compromettre gravement leur à venir.
Au nom du procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, Abel Yéo Nangbélé, le substitut du procureur de la République, Bouaouli Denis, a, également, invité tous ceux qui s’adonnent à toutes les activités en rapport avec la drogue de s’en éloigner parce qu’elles sont réprimées durement par la loi.
« Toutes les activités en rapport avec la drogue, qu’il s’agisse de la détente, de la consommation, de la culture, de la cession ou du transport, sont réprimées par la loi n°2022-407 du 13 juin 2022. Les peines d’emprisonnement vont jusqu’à 10 ans et les amendes jusqu’à 50 millions FCFA sans compter que les biens des personnes, qui s’adonnent à cette activité, peuvent être saisis. J’invite donc les populations et particulièrement la jeunesse à s’éloigner de toutes ces activités illicites qui peuvent leur causer beaucoup d’ennuis », a-t-il dit.
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