Quelque 4 137 cas de grossesses en cours de scolarité ont été enregistrés sur la période de septembre 2023 à mai 2024 et documentés par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), soit une hausse 15,30% par rapport à l’année précédente pour la même période, rapporte un communiqué transmis à l’AIP, mercredi 5 juin 2024.
La cartographie indique que les chiffres les plus élevés ont été enregistrés dans les régions de la Nawa avec 409 cas, le Tonkpi 408 cas, le Poro 254, le Gontougo 253, le Hambol 238 cas, l’Agneby-Tiassa 201 cas, l’Indénié-Djuablin 198 cas, les grands ponts 181 cas et le Cavally 160 cas.
Ces statistiques sont issues du communiqué de presse n°3 du CNDH relatif à la recrudescence des cas de grossesses en cours de scolarité sur la période de septembre à mai.
Au nombre des conséquences liées à ce phénomène, le Conseil a enregistré le cas de mademoiselle K.D, en classe de CM2 et âgé de 14 ans, décédée le mardi 21 mai 2024, suite à un avortement clandestin dont l’auteur s’avère être le directeur de l’établissement de la défunte, école primaire publique “Stade de Hiré”.
Déplorant les impacts négatifs de cet état de fait sur les élèves, à savoir sur les plans physique, psychologique et social mais également le trouble, l’arrêt du cursus scolaire, le CNDH invite toute la communauté éducative à plus d’engagement pour la réduction significative de ce phénomène qui de plus en plus prend de l’altitude.
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