L’ONG Indigo Côte d’Ivoire a organisé un atelier de restitution et de validation des différentes consultations en vue de prévenir les violences électorales dans les zones à risques telles que la Vallée du Bandama dont fait partie le département de Béoumi.
La séance de travail s’est tenue à la salle de conférence de la préfecture de Béoumi, mercredi 16 juin 2021, en présence des autorités administratives et coutumières, des élus locaux, des guides religieux, des leaders communautaires, des leaders de jeunesse et associations féminines et des membres du cadre de collaboration de Béoumi.
Cheffe de ce projet baptisé « Précis » à Indigo Côte d’Ivoire, Mme Sanou Thérèse a indiqué que ce projet est motivé par l’amer constat du fait que « les échéances électorales ont souvent été une occasion d’expression forte de violences qui se transposent souvent dans l’espace communautaire ou religieux ».
C’est pour pourquoi, selon elle, le projet Précis a fait une étude qualitative dont l’objectif est de concevoir, de manière participative et inclusive, des modèles prédictifs de comportements.
À ce titre, trois ateliers ont travaillé pour proposer des pistes d’actions pouvant contribuer à réduire la tendance de risques à la violence politique et électorale à l’échelle locale.
Selon Mlle Aubrey Yolande, responsable de l’atelier II, pour résorber les violences électorales, il faut créer un cadre de concertation entre les autorités et les jeunes qui, la plupart du temps, suivent les hommes politiques pour des intérêts inavoués.
Elle a aussi proposé que les autorités administratives expliquent le contenu des textes administratifs qui sont souvent mal compris par la jeunesse. Enfin, elle a exhorté les différentes communautés à mettre à profit le brassage ethnique dont bénéficie Béoumi.
A l’ouverture des travaux, le préfet du département, Mme Traoré Imelda, avait salué l’initiative de l’ONG Indigo-Côte d’Ivoire pour son implication à l’éradication des violences électorales dans notre pays.
Pour conclure, le secrétaire général de la préfecture de Béoumi, Théophile Djédjé Gogoua, a appelé les responsables de l’ONG à vulgariser les résultats de cet atelier afin que les zones à risques potentielles puissent s’en inspirer.
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