Des bouchers ont déploré la mévente de la viande à Tengrela, pendant la fête du Ramadan, célébrée vendredi 21 avril 2023.
« L’an dernier, j’ai abattu et vendu 15 bœufs sur les trois jours de la fête avec un bon chiffre d’affaires. Mais, cette année j’en suis à 11 », déplore le boucher, Souleymane Diallo.
Daouda Traoré, un autre boucher dit avoir vendu cinq bœufs, chiffre en dessous des huit liquidés en 2022.
Pour lui, cette baisse de régime s’explique diversement. Il estime également que cette mévente est due au retard dans la livraison.
« Hier, jour de la fête, j’ai eu seulement trois bêtes. Alors, que je pouvais vendre plus », confie M. Traoré.
Les difficultés financières des consommateurs sont à la base de cette « sécheresse », accuse Souleymane Diallo.
« Tous mes grands clients ont acheté moins de kilogrammes cette année. Ils disent qu’il n’y a pas assez d’argent », révèle M. Diallo.
Le constat est identique chez les propriétaires d’ovins et de caprins. Eux aussi n’ont pas fait bon marché.
« Cette année, nous avons eu des animaux mais c’est leur vente qui pose problème. Quelques clients viennent mais ne paient pas toujours », laisse entendre relève Salifou Sangaré, signalant que cette situation est due au coût élevé de la vie.
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