Soixante acteurs du transports terrestre en Côte d’Ivoire planchent depuis mercredi 07 septembre 2022, à Abidjan, sur sept projets de loi relatifs au système d’immatriculation des véhicules et du permis de conduire, à l’initiative du ministère des Transports.
Il s’agit des projets de décrets portant mise en place du nouveau système d’immatriculation des véhicules automobiles, de l’intégration des bases de données, et les conditions de création et d’exploitation des auto-écoles.
A cela s’ajoutent les projets d’arrêtés portant procédure dématérialisée d’immatriculation des véhicules automobiles, des caractéristiques des plaques d’Immatriculation, des permis de conduire à points et le dispositif de frappe à froid.
Ouvrant les travaux de l’atelier, le ministre des Transports, Amadou Koné, a exhorté les participants à une participation active aux travaux afin qu’à l’issue de leurs échanges, jeudi 08 septembre 2022, des textes consensuels soient adoptés tout en privilégiant l’intérêt général et surtout la sécurité des usagers de la route.
« Nous avons une bonne opportunité pour travailler à sauver des vies. L’objectif global étant de réduire les accidents et le nombre de mort de 50% en 5 ans. Je prends l’engagement devant vous, de tout mettre en œuvre, en collaboration avec mes collègues concernés, pour une application effective des recommandations qui seront formulées aux termes de cet atelier », a dit M. Koné, déplorant quelques défaillances dans le système d’immatriculation des véhicules.
Il a promis que son département envisage de mettre en place un nouveau système d’immatriculation des véhicules articulés autour des actions de dématérialisation du processus d’immatriculation.
«Cela permettra d’avoir une base de données fiable au niveau de l’immatriculation des véhicules qui compte en ce moment 1,5 million de véhicules immatriculés alors que nous savons que ce chiffre est largement en déca de la réalité», a-t-il indiqué.
Face à la recrudescence des accidents mortels sur les routes ivoiriennes au cours des dernières années, le Gouvernement a spécialement adopté le 07 juillet 2021, la Stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025 avec la mise à disposition urgente de fonds nécessaires au soutien des activités y afférentes.
Très vite, il est apparu, dès les premiers instants de cette phase de répression qui s’appuie sur la vidéo verbalisation, de nombreux dysfonctionnements du système d’immatriculation des véhicules.
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