Le comité régional REDD+ de la Mé a été installé mercredi à la faveur de la mise œuvre du projet “Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour Réduire les émissions en Côte d’Ivoire (PROMIRE).
Composé de 30 membres, ce comité a pour missions, selon le chargé de la planification et du suivi-évaluation au sein du secrétariat exécutif permanent de REDD+, le Lieutenant Colonel Késsé Brou Edouard, d’assurer le suivi des décisions du comité technique interministériel dans la région de la Mé, de communiquer au comité technique interministériel les grandes orientations de réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts convenues au niveau régional et de veiller à la cohérence et à la synergie des actions et politiques sectorielles de développement socio-économique de la région de la Mé.
Pour le préfet de la région de la Mé, Adjou Koua, par ailleurs président de ce comité, l’installation du comité régional REDD+de la Mé marque une étape importante dans la mise en œuvre du mécanisme REDD+ en Côte d’Ivoire de façon générale et en particulier dans la région de la Mé. Il a invité les membres dudit comité à abattre un travail de qualité pour le succès du mécanisme REDD+ dans la région.
“Voudrais-je lancer un appel à vous, à nous les membres du comité régional pour une participation assidue, de qualité afin d’atteindre les objectifs qui nous sont assignés. Nous avons la lourde et exaltante mission de conduire et de garantir le succès du mécanisme REDD+ dans notre région “, a-t-il dit.
Après l’installation officiel du comité, chaque membre a reçu un arrêté préfectoral. Le lendemain, c’est-a-dire jeudi, ils ont été instruits sur le PROMIRE et le mécanisme REDD+ afin de les outiller pour mener à bien la mission qui leur a été confiée.
La Réduction des Émissions de gaz à effet de serre issus de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) est un mécanisme qui vise à accompagner et récompenser les pays dans leurs efforts de préservation et de restauration du capital forestier afin d’assurer une transition vers un modèle de développement plus durable et résilient aux changements climatiques.
La Côte d’Ivoire s’est engagée dans ce mécanisme en juin 2011 et prévoit restaurer son couvert forestier à hauteur de 20% d’ici 2030.
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