Cet accord a été dévoilé lors d’une réunion de restitution de la mission, vendredi 10 mars 2023, à Ouéllé. Il stipule que la SOMINA renforce les digues et canaux d’évacuation des eaux usées et réalise des forages d’eau potable dans les 11 villages impactés. Il indique également la révision des signataires des protocoles d’accords et le respect une distance réglementaire de 300 mètres entre le site d’exploitation de la SOMINA et la forêt sacrée.
Le collectif de 11 villages avait porté plainte auprès des autorités compétentes parce que victime des conséquences néfastes des activités de la SOMINA dont la pollution des eaux et de l’environnement. Suite à cette plainte, une mission composée de la direction des Eaux et forêts, du Centre ivoirien anti-pollution (CIAPOL) et de la direction générale des Mines, du pétrole et de l’énergie a été dépêchée à Ouéllé en vue de trouver une solution au conflit.
La mission avait reconnu l’authenticité du permis d’autorisation d’exploitation semi industrielle (AESI) de la SOMINA et les signataires des protocoles d’accords. De même, il avait admis la pollution de la rivière Baya, la profanation des tombes ancestrales et de la forêt sacrée « Bôfoin » des peuples N’namin. Tout en avouant l’impact négatif des activités de la SOMINA sur la rivière Baya, la SOMINA a rejeté les accusations de profanation des tombes ancestrales et de la forêt sacrée des N’namin.
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