La Côte d’Ivoire présente un déficit de plus de 600 000 T en poissons, a révélé le chef de l’unité de gestion du projet de développement des ressources génétiques du tilapia dans le bassin de la Volta, Dr Kouakou Ernest, mercredi 07 septembre 2022 à Gagnoa, lors de l’atelier de formation d’une quinzaine d’aménagistes et de pisciculteurs aménagistes issus d’une dizaine de régions de Côte d’Ivoire.
Dr Kouakou a estimé à plus de 310 milliards de FCFA, le montant en devises, que la Côte d’Ivoire est obligée de sortir chaque année pour résorber ce déficit en poissons. C’est un défi qu’il faut relever et la pandémie de la Covid 19 a montré la réalité des faits, a-t-il ajouté.
Pour le chef de l’unité de gestion du projet de développement des ressources génétiques du tilapia dans le bassin de la Volta, produire suffisamment du poisson est l’objectif commun à atteindre en vue de participer à la sécurité alimentaire.
Au centre de formation de l’Agence d’appui au développement rural (ANADER) de Gagnoa, il a invité les aménagistes à assainir leur milieu, en étant de plus en plus compétents, parce que leur champ d’action est devenu plus vaste. « On a besoin d’eux pour relever ces défis, mais, qu’ils changent moralement », a conseillé Dr Kouakou.
Toutes les régions sont concernées par la pisciculture qui peut se pratiquer partout en Côte d’Ivoire, même si, a-t-il dit, de façon primaire et avec peu d’effort, c’est la région forestière qui présente le plus de potentialité.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article