Les examens scolaires de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle ont enregistré un taux de réussite de 77,75% pour l’année 2024, a annoncé samedi 20 juillet 2024, Yéo Donapoho, directeur des examens et concours au ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, lors d’une conférence de presse.
Il a précisé que sur 23.842 candidats, 18.536 ont réussi, représentant un taux de réussite en hausse de 21,67% par rapport à l’année précédente où il était de 56,08%.
Sur les 12,407 candidates de sexe féminin, 9.922 ont été admises, soit un taux de 79,97%. Pour les 11.435 candidats masculins, 8.614 ont été admis, représentant un taux de réussite de 75,33%.
Yéo Donapoho a salué le taux de réussite plus élevé chez les filles que chez les garçons, ainsi que dans les filières industrielles comparées aux filières tertiaires.
Il a estimé que ces résultats sont le fruit d’un vaste programme de réhabilitation et de rééquipement des structures de formation professionnelle, initié par le ministre Koffi N’Guessan. De plus, il a souligné le renforcement des capacités des formateurs, régulièrement envoyés en Europe, en Chine et en Inde, ainsi que la réforme des examens et concours pour la session 2024.
En détaillant les résultats par niveau, M. Yéo a expliqué que sur 4.749 candidats au Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), 3,377 ont été admis, soit un taux de réussite de 71,11%. Concernant le Brevet d’études professionnelles (BEP), les trois candidats ont tous été admis, représentant un taux de réussite de 100%.
Pour le Brevet technique (BT), sur 18,686 candidats inscrits, 14,942 ont réussi, soit un taux de réussite de 79,96%. Quant au Brevet professionnel (BP) Industriel, sur 68 candidats, 32 ont été admis, représentant un taux de 47,06%. Enfin, pour le BP Banque, sur 336 candidats, 182 ont été admis, soit un taux de réussite de 54,17%.
Les examens se sont déroulés sous le thème ”Un système d’évaluation réformé, axé sur les compétences pour une meilleure employabilité”. Ceci, conformément à la vision du président de la République (Alassane Ouattara) pour la réforme du dispositif général des examens et concours de la Formation professionnelle afin de l’adapter aux standards internationaux et de répondre aux attentes des entreprises.
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